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quel avenir pour l’investissement locatif ?

Le freinage a été brutal. En 2022, avec la hausse des taux d’intérêt et les difficultés d’accès au crédit, les investisseurs ont déserté le marché immobilier. « L’investissement locatif représentait entre 25 % et 30 % des achats avant 2022, et nous sommes en dessous de 20 % actuellement », observe Yann Jéhanno, président du réseau d’agences Laforêt.

Les professionnels de l’immobilier accusent également les contraintes qui s’accumulent pour les propriétaires et les découragent, comme le contrôle des loyers dans certaines grandes villes, qui réduit la rentabilité. C’est également le cas du retrait prévu du marché locatif des logements à forte intensité énergétique. Les loyers des logements F et G sont gelés depuis le 24 août 2022 et, depuis le 1er aoûteuh Janvier 2023, les logements les plus énergivores (au-delà de 450 kilowattheures par mètre carré et par an, parfois appelés « G+ ») ne sont plus considérés comme décents.

A partir de janvier 2025, les appartements ou maisons classés G ne pourront plus être reloués, puis ce sera le tour des labels F en 2028, avant celui des logements classés E en 2034. Dans sa déclaration de politique générale, 1euh En octobre, le Premier ministre Michel Barnier a toutefois laissé entendre qu’il envisageait d’adapter le calendrier fixé.

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Par ailleurs, la fin du dispositif d’investissement locatif Pinel, qui offrait un avantage fiscal en échange de loyers abordables et d’une longue durée de location, a incité les investisseurs à abandonner le neuf, alors que dans les meilleures années dans le cadre Duflot-Pinel, un nouveau sur deux Les maisons ont été vendues en vue de les louer.

Choisissez judicieusement votre copropriété

Cependant, tout n’est pas négatif pour les propriétaires : « La demande locative n’a jamais été aussi forte et, mécaniquement, les loyers ont augmenté, sauf dans les villes où ils sont réglementés »rappelle Souheil Yansi, co-fondateur de Secrets de l’immo, conseil en investissement immobilier. Il faut en moyenne une semaine pour trouver un locataire, soit quatre jours de moins qu’il y a quelques années. Et les loyers ont augmenté de façon spectaculaire entre 2018 et 2023 dans certains secteurs peu tendus, comme la Charente-Maritime, la Saône-et-Loire ou le Lot-et-Garonne, où la hausse a été de 21 % en 2023, selon l’observatoire des loyers Clameur. .

Dans certaines plus grandes villes, comme Rouen (+9%), Brest (+7%) ou Metz (+6%), la hausse a également été marquée. « La pénurie de loyers qui était autrefois cantonnée aux plus grandes villes est désormais généralisée et ralentit même le recrutement, tant il est difficile de se loger là où on a trouvé un emploi »regrette Yannick Borde, confronté à la situation de maire de Saint-Berthevin (Mayenne). Les propriétaires peuvent donc se lancer sans craindre les vacances locatives. « On peut compter sur des rendements nets de l’ordre de 3 à 5 % par an si l’on réalise un investissement locatif bien choisi »annonce Pierre-Emmanuel Jus, directeur adjoint de Maslow.immo, spécialiste de l’investissement locatif.

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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