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quel avenir pour l’immobilier ?

L'avenir de l'immobilier après la censure du gouvernement Barnier
Censure du gouvernement Barnier : quel avenir pour l’immobilier ?

Le 4 décembre dernier, l’Assemblée nationale renverse le gouvernement de Michel Barnier en votant une motion de censure. Cette incertitude politique laisse de nombreuses questions sans réponse et fait beaucoup parler dans le domaine immobilier. Guillaume Martinaud, président de la coopérative Orpi, réagit : « La censure initiée contre le gouvernement Barnier risque d’avoir des répercussions majeures sur le secteur du logement.»

Les réformes adoptées restent en vigueur

« La situation actuelle sème la confusion : les investisseurs, les professionnels et même les administrations ont du mal à comprendre quelles mesures vont s’appliquer » affirme Immodirect dans son dernier communiqué.

Tout d’abord, il faut distinguer entre censure et dissolution. En cas de censure, les réformes définitivement adoptées ne changent pas. Selon le PAP, les lois suivantes s’appliquent toujours :

  • l’encadrement des loyers au Pays Basque, en vigueur depuis le 25 novembre ;
  • la nouvelle loi sur les meublés de tourisme, récemment publiée au Journal Officiel.

Les mesures remises en cause

Les propositions de lois déjà déposées « continuent leur vie » explique le PAP. C’est-à-dire qu’ils seront bien débattu au Sénat et à l’Assemblée nationale. Toutefois, en l’absence de budget et de gouvernement, la loi de finances 2024 sera renouvelée, comme le prévoit la Constitution. Le projet de loi de finances 2025 est donc remis en cause, notamment les réformes suivantes :

  • l’expansion du PTZ sur tout le territoire pour les nouvelles maisons et appartements ;
  • la hausse de 0,5% des frais de notaire proposée par le gouvernement Barnier ;
  • l’augmentation de la fiscalité des locations meublées ;
  • l’assouplissement de l’interdiction des logements avec un diagnostic de performance énergétique noté G ;
  • la baisse de l’enveloppe d’aide aux travaux de rénovation énergétique : MaPrimeRénov’.

Une hausse des taux à prévoir ?

Rapports sur le capital l’inquiétude des acteurs de l’immobilier suite à la démission du Premier ministre Michel Barnier. Alors que les taux immobiliers ont baissé d’environ un point depuis le début de l’année, selon Capital, l’absence de gouvernement risque de compromettre le marché immobilier. Une hausse des taux d’emprunt publics est probable. Ceux-ci servent de référence aux banques, leur augmentation affecterait directement les taux immobiliers.

Mais Capital souligne que les taux n’ont pas été impactés par la dissolution de cet été. Par ailleurs, les banques recherchent de nouveaux clients après une année 2024 relativement calme en termes de production de crédit.

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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