« Sur le plan personnel, il y aura un jugement et nous prendrons nos responsabilités », a ajouté le président du directoire du groupe M6, qui doit passer la main le 23 avril à David Larramendy, actuel directeur de M6 Publicité.
Stéphane Plaza, agent immobilier popularisé par ses différentes émissions sur M6, sera jugé par le tribunal correctionnel à la fin de l’été pour violences physiques et/ou psychologiques. Placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès, il a fermement nié ces accusations. « Nous ne sommes pas des policiers, nous ne sommes pas des juges, nous regardons, nous sommes très attentifs », a ajouté de Tavernost.
Les accusations contre cet expert immobilier ont débuté en septembre, avec la publication par Mediapart des témoignages de trois anciens associés, qui ont dénoncé « des humiliations, des menaces, des violences verbales et, pour deux d’entre eux, des violences physiques ». Le site d’enquête a également évoqué « des comportements problématiques de la part de l’animateur dans le cadre professionnel. Nicolas de Tavernost a rappelé avoir par le passé écarté un juré de l’émission « La France a un talent incroyable », le Canadien Gilbert Rozon, ainsi que l’acteur français Ary Abittan, évincé d’une série après avoir été accusé de viol.
Valeur sûre de M6
« Les deux ont été innocentés », notamment Ary Abittan en première instance mardi, a-t-il relevé, confiant que les avoir retirés de l’antenne n’était pas la chose dont (il est) le plus fier. Dans le cas de Plaza, « il n’y a aucune plainte pour viol ». Et, selon le patron de M6, « quand on retire quelqu’un de l’antenne et qu’il est ensuite blanchi, c’est horriblement difficile de le remettre en place ».
