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quel avenir pour ces monnaies locales si répandues en France ?

Le Sol-Violette, l’Eusko et le Florain, près de 80 monnaies locales complémentaires circulent à travers la France. Dans certaines régions où ces moyens de paiement sont répandus, les citoyens y sont très attachés. Mais même si elles offrent des avantages, ces monnaies présentent néanmoins certains aspects négatifs.

Utilisées sur un territoire réduit, soit au sein d’une ville, soit d’une région, les monnaies locales sont reconnues depuis 2014 comme des instruments de paiement à part entière. Toutefois, pour être valables, ils doivent remplir les conditions fixées par le Code monétaire et financier. De même, ils doivent être délivrés par des entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS), selon le site du gouvernement. economie.gouv.fr. Le but de la monnaie locale est d’améliorer l’économie de la région. Elle permet, au même titre que la monnaie nationale, de payer des services ou des produits auprès d’entreprises, de prestataires de services ou de commerçants.

En revanche, il est utile de préciser que la valeur d’une unité de monnaie locale est d’un euro. En cas de conversion de la monnaie locale en euros, une commission de 5% est appliquée. En cas de dysfonctionnement de ce système, il est possible de suspendre l’utilisation de la monnaie locale au sein de la région. De même, les villes peuvent unir et fusionner leurs monnaies locales pour élargir leur champ d’action.

Les monnaies locales, un moyen de maintenir le dynamisme économique ?

Du point de vue de Boursorama, il existe une cohabitation entre la monnaie nationale et les monnaies locales, étant donné que ces dernières sont soumises à des restrictions de paiement. Il est utile de souligner que les monnaies locales ont le même statut juridique que celui du ticket restaurant. Il n’est donc pas possible de l’utiliser pour régler des achats en ligne, au supermarché ou pour déposer de l’argent sur un compte bancaire. Ainsi, l’utilisation de la monnaie locale reste marginale. Les collectivités qui utilisent ces documents de paiement seront toujours contraintes d’utiliser l’euro pour certaines transactions.

Toutefois, Boursorama explique en revanche que ce moyen de paiement reste rentable pour les citoyens comme pour les collectivités. « Le soutien à l’ancrage local et aux projets humains porteurs de sens donne satisfaction à tous les acteurs du système. Sa vocation sociale en est une illustration : les chômeurs peuvent dans certaines régions bénéficier d’aides versées en monnaie locale. « , a-t-elle dit dans sa critique.

Par ailleurs, Boursorama rappelle l’enjeu économique que représente le recours à la monnaie complémentaire, tant pour les entreprises que pour les particuliers et les associations. Il permet de préserver l’identité et les savoir-faire locaux, et de réduire les émissions de CO.2 grâce aux déplacements évités, mais aussi pour réduire les coûts de transaction en réduisant le nombre d’intermédiaires.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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