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Bourse Entreprise

une sombre maison de pêcheur toulonnaise métamorphosée

Restructurée autour d’une lucarne par l’architecte Julien Hubert, cette sombre maison de pêcheur toulonnais vibre désormais de lumière.

Place à la luminosité

Lors de ce projet, la devise de Julien Hubert et Lætitia Alba était de « faire entrer la lumière ». Pour ce faire, ils ont fait table rase du passé et ont notamment entièrement désenclavé l’espace du rez-de-chaussée. Plus d’entrée, couloir : vous entrez désormais directement dans une grande pièce unique composée d’un séjour, d’un coin repas et d’une cuisine. Le sol en carreaux de ciment de la terrasse se prolonge dans la première partie de ce séjour pour créer une continuité entre l’extérieur et l’intérieur. Il est ensuite remplacé par un magnifique sol en béton sablé, réalisé avec la technique du terrazzo.

Avant : une luminosité sombre émane des lieux.
Dr.
Après : lors de ce projet, la devise de Julien Hubert et Lætitia Alba était de « faire entrer la lumière ».
Photo Florent Joliot

Portes ouvertes

L’ancienne verrière de 1900 a été remplacée par une verrière contemporaine. En acier, fabriqué artisanalement, il est composé de trois parties. La troisième à droite est une « vraie porte », les deux autres tiers fonctionnant en accordéon. Cela permet de l’ouvrir complètement et de profiter de la cour. La maison, longue et étroite, évoque l’architecture japonaise qui a inspiré Julien et Lætitia. Elle comporte trois niveaux, le dernier, éclairé par un siège pour chien, accueille la chambre des enfants et leur salle de bain.

Avant : l’ancienne verrière de 1900.
Dr.
Après : l’ancienne verrière a été remplacée par une verrière contemporaine.
Photo Florent Joliot

Tout simplement magnifique

Dans cette pièce unique du rez-de-chaussée, la cuisine occupe toute la largeur du mur du fond. Il bénéficie bien de la lumière qui tombe du toit. Un morceau de mur porteur a dû être conservé entre la cuisine et la salle à manger, dans lequel un espace de rangement a été prévu. Une arche dessinée à la main a également été percée, toujours dans l’idée de laisser circuler la lumière : « C’est le 1% artistique de la maison qu’on retrouve aussi dans d’autres pièces », explique Julien avec humour. Les plans de travail de la cuisine ont été réalisés sur mesure en béton ciré, et les portes des placards sont en mélèze, un bois que l’on retrouve partout dans la maison.

Avant : la salle à manger et la cuisine avant rénovation.
Dr.
Après : la cuisine profite bien de la lumière tombant du toit.
Photo Florent Joliot

Pas de zone grise

Pour Julien et Lætitia, la création du puits de lumière a été le premier geste architectural. Cette ouverture vitrée, mesurant 3 mètres sur 2, est située au point le plus haut de la maison. Pour permettre à cette clarté de circuler librement, il a fallu repenser tous les compartimentages. Julien et Lætitia ont donc quasiment fait démolir tous les murs et sols pour restructurer la maison autour de ce puits. L’escalier illustre leur démarche d’aération des volumes. Entre le rez-de-chaussée et le premier niveau, il est constitué d’une lame métallique pliée et d’un garde-corps épuré. De quoi alléger la présence de cette structure d’habitude toujours un peu trop imposante.

Avant : Julien et Lætitia souhaitaient créer un puits de lumière dans ce lieu.
Dr.
Après : pour permettre à cette clarté de circuler librement, il a fallu repenser tous les cloisonnements pour Julien et Lætitia.
Photo Florent Joliot

Terrasse avec vue

La terrasse et sa balustrade ont été entièrement rénovées dans l’esprit d’origine. Le sol a été dépouillé de ses couches de revêtements et recouvert de carreaux de ciment jaunes et blancs. Le vocabulaire architectural des maisons de pêcheurs a cependant été conservé, notamment avec les volets marseillais. La chambre de Julien et Lætitia s’ouvre sur cette terrasse qui permet d’admirer la mer au loin, au-delà de la cime des arbres et des toits des maisons.

Avant : la terrasse et sa balustrade avant d’être rénovée.
Dr.
Après : La terrasse et sa balustrade ont été entièrement rénovées dans l’esprit d’origine.
Photo Florent Joliot

Le Mourillon… Ceux qui connaissent Toulon savent à quel point ce quartier a conservé l’esprit d’un village balnéaire avec ses ruelles pittoresques menant aux plages. C’est ici que Julien Hubert et sa compagne Lætitia Alba, tous deux architectes, ont jeté l’ancre en quittant Marseille. Le couple tombe rapidement sous le charme d’une maison de pêcheur au fond d’une impasse piétonne. Les 75 mètres carrés sont abandonnés. « L’intérieur était extrêmement sombre, avec des ouvertures uniquement sur la façade », se souvient Julien. Dès la première visite, Lætitia et moi savions que notre principal geste architectural serait d’installer un puits dans le toit. Nous avons créé une ouverture de 3 mètres sur 2 et supprimé tous les sols pour que la lumière se déverse dans tous les volumes. En plus des sols, la paire casse… tout !

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« Le rez-de-chaussée était très cloisonné avec une entrée donnant sur un couloir qui menait à différentes pièces. » Il n’y a plus qu’un espace de 35 mètres carrés à ce niveau. La verrière de 1900 a été remplacée par un modèle accordéon en acier, qui s’ouvre complètement. « L’idée était que dès qu’il fait beau, on ne sait plus si on est dedans ou dehors. » Après avoir traversé la cour, on entre désormais directement par la verrière dans une grande pièce qui accueille le salon et l’espace salle à manger avec, au fond, la cuisine. Un seul mur porteur a été en partie conservé. Elle est percée d’un arceau dessiné à la main : une signature que l’on retrouve ailleurs dans la maison. Le travail à l’intérieur des murs, où les rangements sont cachés, fait également partie de ce projet. « Nous avons voulu éviter toute surcharge, c’est pourquoi nous avons niché des placards discrets dans les niches des cloisons », poursuit Julien.

Les deux autres niveaux révèlent la même quête d’optimisation des mètres carrés et de la lumière. Un escalier constitué d’une lame d’acier pliée avec un garde-corps aérien permet d’accéder à un atrium, à la fois dressing et carrefour de la maison. Il dessert une chambre, celle de Julien et Lætitia, qui ouvre sur la terrasse. La salle de bain attenante a été conçue au millimètre près. Un escalier en bois qui s’élève depuis l’atrium permet d’accéder à la chambre des enfants et à sa salle de bain, situées au niveau du dog-sitting qui couronne le bâtiment. « Là aussi, tout a été calculé », explique Julien.

Cependant, l’esprit mathématique qui a guidé ce projet n’est pas immédiatement évident. Seule une simplicité chaleureuse, la sensation immédiate de bien-être flotte dans ce lieu de charme. Une ambiance qui est sans aucun doute la marque de fabrique de l’agence vGH Company, basée à Marseille, et que Julien a fondée avec Thomas van Gaver. On le retrouve, en effet, dans nombre de ses réalisations, depuis le groupe scolaire Anne-Sylvestre, à Vitrolles, jusqu’aux vingt-cinq logements du programme Les Caudalies, à La-Londe-les-Maures, en cours de réalisation.

vghcompany.com

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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