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J.K. Rowling accusée de transphobie après des commentaires sur une loi écossaise

JK Rowling à la rencontre Ecosse – Angleterre, lors du tournoi des VI Nations, le 24 février 2024.

JK Rowling à la rencontre Ecosse – Angleterre, lors du tournoi des VI Nations, le 24 février 2024.

© PA Photos/ABACA

La nouvelle loi écossaise ne fait pas que rendre les gens heureux. Destinée à lutter contre l’incitation à la haine envers les personnes transgenres, une nouvelle législation écossaise augmente les sanctions contre les auteurs de discrimination. Les femmes ne sont pas concernées par le nouveau texte, même si une future loi spécifique pour lutter contre la misogynie pourrait voir le jour. Dès le premier jour de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi, ce lundi, les détracteurs n’ont pas hésité à prendre la parole, afin d’en pointer les risques. JK Rowling était leur porte-parole, raconte HuffPost. « La liberté d’expression prend fin en Écosse si la description précise du sexe biologique est considérée comme criminelle »écrivait le romancier, sur X.

Le célèbre auteur de Harry Potter estime que « Les législateurs écossais semblent avoir accordé une plus grande valeur aux sentiments des hommes qui incarnent leur idée de la féminité, même de manière misogyne ou opportuniste, qu’aux droits et libertés des femmes et des filles réelles. ». Connue pour son opposition aux personnes transgenres depuis plusieurs années, elle poursuit dans une série de messages, dans lesquels elle cite des cas de personnes transgenres reconnues coupables de viol ou d’agression sexuelle. « La législation laisse la porte grande ouverte aux abus des militants qui veulent faire taire ceux d’entre nous qui dénoncent les dangers de la suppression des espaces réservés aux femmes. »» a ajouté JK Rowling.

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« Cela pourrait être signalé et une enquête pourrait être ouverte »

Cette nouvelle position fait suite à la déclaration de Siobhian Brown. Lundi matin, le ministre écossais s’est exprimé sur la BBC au sujet d’anciens propos de JK Rowling. « Cela pourrait être signalé et une enquête pourrait être ouverte », a-t-elle estimé. Avant d’ajouter : « Il appartient à la police de déterminer s’il s’agit d’un crime. » Le romancier n’a pas manqué de répondre au ministre, déclarant « être à l’étranger, mais si ce que j’ai écrit ici est considéré comme un délit au regard de la nouvelle loi, j’ai hâte d’être arrêté à mon retour dans le berceau des Lumières écossaises. »

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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