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Que se passe-t-il dans la tête des gens qui aiment casser des choses dans les salles de rage ?

Que se passe-t-il dans la tête des gens qui aiment casser des choses dans les salles de rage ?

Dissolution, législatives anticipées, prochain Premier ministre encore inconnu… Au vu des dernières semaines qui viennent de s’écouler, la santé mentale des Français en a pris un coup. Pour se défouler, certains se rendent dans des « rage rooms », des salles où l’on peut casser tous les meubles. Notre journaliste, Lise Abou Mansour, a donc testé la « Fury room », située dans le 2e arrondissement de Paris, pour évacuer sa rage.

« C’est la fin de l’année, je sors d’une période de stress et d’examens, c’était l’occasion de me défouler » nous raconte Robin, un étudiant de 21 ans. Le jeune homme testait pour la première fois le « Fury », et dans sa tête, il pensait à son ex-petite amie « Je sors d’une rupture » dit-il en souriant « donc je pensais à mon ex, malheureusement ». Notre journaliste s’est également prise au jeu : « avec la musique forte on entre dans une sorte de transe », décrit-elle. Une expérience à recommander.

Dopamine, endorphines, les hormones du bien-être libérées

Alors que se passe-t-il dans le cerveau de quelqu’un qui casse tout autour de lui ? « C’est l’équivalent d’une activité sportive intense », explique la neuropsychologue Cathy Assenheim, une libération à court terme de la tension physique « où plusieurs hormones sont libérées : la dopamine et les endorphines qui produisent une sensation de bien-être ».

Il y a aussi une expérience de ses émotions par le mouvement, « cela entraîne aussi une série de changements nerveux et hormonaux » précise la praticienne. Mais est-ce vraiment une bonne chose pour notre cerveau ? « Pourquoi pas » répond Cathy Assenheim, à condition de le faire ponctuellement quand on a besoin de décharges immédiates mais pas quand il s’agit d’émotions dysfonctionnelles.

Regardez le reportage vidéo complet, en haut de cet article, et l’interview de la neuropsychologue Cathy Assenheim.

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