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Que sait-on de la mort d’un commandant du Hezbollah, tué par Israël au Liban ?

Que sait-on de la mort d’un commandant du Hezbollah, tué par Israël au Liban ?

Israël continue de traquer les dirigeants du Hezbollah. Un commandant local du mouvement libanais a été tué mardi dans le sud du pays selon l’armée israélienne. Un avion de l’armée israélienne « a éliminé Ismail Youssef Baz, le commandant du secteur côtier du Hezbollah », a-t-elle annoncé dans un communiqué.

Que sait-on des circonstances de sa mort ?

Selon l’armée israélienne, Ismail Youssef Baz a été tué lors d’une frappe à Ain Baal, un village situé au sud du Liban, à une quinzaine de kilomètres de la frontière israélienne. L’Agence nationale libanaise de presse (ANI) a fait état pour sa part d’un mort dans une frappe israélienne sur Aïn Baal et de morts, sans préciser le nombre, dans un raid israélien qui a visé deux voitures dans la localité de Chehabiyé, à une dizaine de kilomètres de là.

Le Hezbollah a annoncé la mort de Baz et de deux autres combattants lors de raids israéliens, sans plus de détails. Cependant, plus tard dans la soirée, l’armée israélienne a annoncé la mort lors d’une frappe aérienne à Kfar Dounine, au sud du Liban, de Mohammed Hussein Moustafa Shechory, présenté comme le commandant des forces Radwan du Hezbollah chargées des roquettes et des missiles. au centre et à l’ouest du Liban, et Mahmoud Ibrahim Fadlallah, un autre combattant du mouvement.

Qui était-il ?

Ismail Youssef Baz était un « haut responsable expérimenté de la branche militaire du Hezbollah, occupant plusieurs postes », selon l’armée israélienne. Tsahal affirme avoir notamment participé à « la planification de tirs de roquettes et de missiles antichar vers Israël (…) ». Il est également accusé par l’armée israélienne d’avoir « organisé et planifié divers scénarios de terrorisme contre Israël ».

Dans quel contexte est survenu son décès ?

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas, le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quotidiennes contre Israël pour soutenir son allié, le mouvement islamiste palestinien. L’armée israélienne répond en bombardant de plus en plus profondément le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre les responsables du Hezbollah. Ce dernier a notamment annoncé mardi avoir lancé des « drones suicides », qui ont visé « les rampes de lancement des missiles ». Un dôme de fer (système de défense aérienne israélien) et leur personnel » dans un village du Nord.

Ces violences font suite à un pic de tension ce week-end. Dans la nuit de samedi à dimanche, l’Iran a lancé une attaque sans précédent contre Israël à l’aide de drones et de missiles, en réponse à une frappe sur son consulat à Damas, attribuée à Israël. Dans le même temps, le Hezbollah a annoncé avoir lancé des roquettes Katioucha sur des positions militaires israéliennes dans le Golan syrien occupé par Israël, qui ont procédé à plusieurs frappes sur le territoire libanais.

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Plus de six mois de violences ont fait 365 morts côté libanais, principalement des combattants du Hezbollah mais aussi quelque 70 civils, selon un décompte de l’AFP. Dans le nord d’Israël, dix soldats et huit civils ont été tués selon l’armée. Des dizaines de milliers d’habitants ont dû fuir la zone des deux côtés de la frontière.

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