DÉCRYPTAGE – Des groupes de niveaux mis en place difficilement, des uniformes dans 90 établissements, des smartphones interdits dans 200 collèges… Et de nombreuses réformes laissées en suspens.
Beaucoup de bruit pour rien ? L’année écoulée a résonné d’annonces médiatiques tonitruantes pour l’Éducation nationale. Du « choc des savoirs » annoncé en décembre 2023 par Gabriel Attal, au « réarmement civique » souhaité par Emmanuel Macron en janvier, en passant par de grandes déclarations sur « l’autorité », la rentrée 2024 promettait une petite révolution.
Sur fond d’instabilité ministérielle rue de Grenelle – de l’actuel Premier ministre Gabriel Attal, resté six mois, à la surprise Nicole Belloubet, en passant par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra -, l’administration a tenté de courir après les annonces, venant parfois d’un chef d’État qualifiant l’Éducation nationale de « domaine réservé « , parfois d’un Premier ministre disant qu’il emporterait avec lui à Matignon « la cause de l’école « . À l’occasion de la rentrée 2024, orchestrée par un gouvernement démissionnaire, quels seront les réels changements pour les 12,6 millions d’élèves…