Depuis le 30 septembre et jusqu’au 27 novembre, Marine Le Pen et 24 autres membres du Rassemblement national (RN) sont jugés dans le cadre du procès des assistants parlementaires. Le RN est accusé d’avoir détourné des fonds destinés à ses députés européens pour rémunérer des salariés travaillant pour le parti. La présidente des députés RN risque jusqu’à cinq ans d’inéligibilité, menaçant ainsi sa candidature à l’élection présidentielle de 2027.
Ce lundi 7 octobre Thierry Légierle garde du corps historique de Jean-Marie Le Pen et de sa fille Marine Le Pen, est attendu à la barre. Pendant sept ans, il aurait été rémunéré comme assistant parlementaire européen.
À son arrivée au tribunal, Marine Le Pen a déclaré devant les caméras : « Nous n’avons violé aucune règle », se disant « sereine ». Pourtant, il était de notoriété publique au Parlement européen depuis 30 ans que Thierry Légier était le garde du corps de Jean-Marie Le Pen, puis de Marine Le Pen. Lorsqu’il s’est rendu au Parlement européen, il a laissé son arme, pour laquelle il avait un permis, dans le vestiaire de sécurité..
Le RN devra aujourd’hui prouver qu’un garde du corps peut être considéré comme un assistant parlementaire, d’autant que certains mois, son le salaire atteint 9 000 euros brut.
