A l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024, les agents de la SNCF réclament une meilleure reconnaissance de leur travail, qui devrait s’intensifier lors de la compétition sportive. Pour faire pression sur le gouvernement, les syndicats appellent à la grève mardi 21 mai.
Les agents de la SNCF ont promis une « journée noire » le mardi 21 mai. Les syndicats Sud-Rail et CGT-Cheminot appellent à une journée de mobilisation et préviennent que la grève aura un impact important sur le trafic en Île-de-France.
Le réseau Transilien SNCF Voyageurs, qui gère notamment l’ensemble des trains de banlieue, les RER C, D et E, ainsi qu’une partie des RER A et B, sera principalement concerné par ce mouvement social. « La circulation sera fortement perturbée », a déjà indiqué jeudi la compagnie sur le site Transilien, invitant les usagers à éviter leurs déplacements « dans la mesure du possible ».
Des prévisions plus détaillées seront communiquées dimanche à 17 heures afin que les passagers puissent anticiper leur transport en fonction de leurs obligations.
Faire pression sur le gouvernement pour les JO
Au moins 90% des conducteurs du RER D et de la ligne R du Transilien devraient être en grève mardi, selon Fabien Villedieu, secrétaire fédéral de Sud-Rail, qui explique que l’objectif de ce mouvement de grève est de faire pression sur le direction en amont des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. « On trouvait que la négociation traînait un peu et on voulait provoquer des choses », a-t-il justifié.
Les syndicats réclament entre autres une augmentation de la prime prévue pour les JO. Notamment le fait qu’en août, de nombreux salariés ne pourraient pas partir en vacances en raison d’une charge de travail importante, avec 4.500 trains supplémentaires.