que dit le premier rapport d’enquête sur l’accident d’hélicoptère ?
Le président iranien Ebrahim Raïssi est décédé dans un accident d’hélicoptère le 19 mai. Un premier rapport de l’état-major des armées rejette l’hypothèse d’un acte criminel.
Quelques jours après la mort subite du président iranien Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère le 19 mai, l’agence de presse officielle Irna a publié jeudi 23 mai le rapport préliminaire de l’état-major des forces armées iraniennes.
« Aucun impact de balle ou quoi que ce soit d’autre n’a été observé sur l’épave de l’hélicoptère », révèlent notamment les investigations.
« L’hélicoptère a pris feu après avoir percuté une zone élevée », note le rapport, ajoutant qu' »aucune chose suspecte n’a été détectée lors des communications entre la tour de contrôle et l’équipage ». Les premiers éléments de l’enquête rejettent ainsi la théorie pénale.
Les causes exactes de l’accident encore inconnues
Selon le rapport, l’hélicoptère suivait « un itinéraire pré-planifié » et observait « le plan de vol prévu » avant l’accident.
L’épave de l’hélicoptère a été retrouvée par des drones lundi, mais le relief de la zone, « le brouillard et les basses températures » ont entravé le travail des équipes de recherche et de secours. L’armée a souligné qu’il fallait « plus de temps » pour enquêter sur les causes exactes de l’accident.
Dimanche, 8 personnes ont été tuées dans le crash de l’hélicoptère occupé par le président iranien. Outre le chef de l’Etat, il y avait notamment le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.
Le président a été enterré jeudi dans sa ville natale de Mashhad, dans le nord-est de l’Iran. Cette cérémonie a clôturé les trois jours de funérailles qui ont rassemblé des foules immenses venues lui rendre hommage. La date de la prochaine élection présidentielle a été fixée au 28 juin.