Adaptée du livre éponyme de Sophie et Dominique Moulinas, Parents à perpétuité, la nouvelle fiction diffusée ce mercredi 29 mai sur France 2, revient sur un fait divers qui avait marqué les Français…
« Nous sommes les parents d’un tueur et d’un violeur. Nous sommes pleins de honte, de chagrin et de culpabilité. Cependant, nous aimons toujours notre fils, nous restons ses parents. Pour la vie. » Ce sont les premières phrases de Parents à perpétuité, le livre écrit en 2016 par Sophie et Dominique Moulinas et qui est adapté ce mercredi 29 mai sur France 2 dans une fiction portée par Natacha Lindinger et Eric Caravaca, et réalisée par Safy Nebbou. Dans l’unité de la chaîne publique (notre avis), ces derniers incarnent Laurence et Éric, un couple dont la vie va basculer le jour où leur fils Guillaume est arrêté pour viol. Ce dernier avoue et est envoyé en prison. Libéré en attendant son procès, ce dernier va une nouvelle fois commettre l’irréparable, allant jusqu’au pire.
Parents pour la vie : Qu’arrive-t-il à Matthieu, qui a inspiré Guillaume dans la fiction inspirée d’un fait divers tragique ?
Une fiction cohérente avec le fait divers tragique de l’Affaire Agnès Marin, qui a tant fait réagir lors de la diffusion d’un Faites entrer l’Accusé qui lui est consacré. Matthieu, le fils de Sophie et Dominique Moulinas, avait violé puis assassiné une camarade de classe qui fréquentait la même école que lui. Ceci, alors qu’il était sous contrôle judiciaire dans l’attente de son jugement suite à un premier incident, le viol d’une amie d’enfance. Matthieu a été libéré quatre mois après son incarcération après avoir rencontré un expert, qui a écarté tout risque de récidive. En première instance et en appel, Matthieu a été condamné à la prison à vie, le tribunal ayant rejeté « l’excuse de la minorité », comme le montre le téléfilm de France 2. Aujourd’hui âgé de 30 ans, Matthieu est toujours en détention dans l’est de la France.
Le reste sous cette annonce
Parents pour la vie : L’État condamné suite à l’affaire Agnès Marin
De leur côté, les parents d’Agnès ont engagé une procédure contre l’Etat, dénonçant «les dysfonctionnements liés à la libération de Matthieu, les conditions de son contrôle judiciaire, et son manque de suivi» comme le précise le téléfilm de France 2. L’État a été condamné à leur verser 185 000 euros de dommages et intérêts.