Que deviendront les symboles des Jeux Olympiques ?

Après un été bercé au rythme des JO, les Franciliens ont dit adieu aux JO de Paris avec un brin de nostalgie. En l’espace de quelques mois, Paris était devenu un lieu de rencontres, de records et un véritable symbole de la réussite française. Mais au-delà des résultats plus que mémorables de nos athlètes olympiques et paralympiques, les emblèmes de ces Jeux ont eux aussi laissé leur empreinte. Si tous les acteurs se sont positionnés pour réutiliser ces attributs, que deviendront ces symboles qui portent la signature de Paris 2024 ?

Les anneaux et la tour Eiffel unis jusqu’en 2028

C’était le souhait annoncé du maire de Paris, Anne Hidalgo, c’est désormais chose faite. Les anneaux olympiques fixés à la tour Eiffel resteront attachés à la Dame de fer au moins jusqu’à l’ouverture des Jeux de Los Angeles à l’été 2028, suite à un accord entre la municipalité et le CIO. L’instance internationale mène néanmoins une étude de faisabilité pour remplacer les anneaux actuels, qui n’ont pas été conçus pour résister aux conditions climatiques hivernales. A noter que lors d’une conférence de presse, l’élue a assuré que « si on ne peut toujours pas se passer de ces symboles majeurs qui rappelleront que les Jeux n’étaient pas qu’une parenthèse, peut-être qu’après 2028 ils resteront. Peut-être pas, on verra ».

L’anticipation pour #Paris2024 est à un niveau record, alors que des millions de personnes attendent la cérémonie d’ouverture ce vendredi dans ce qui s’annonce comme l’un des meilleurs Jeux de tous les temps, au cœur de la ville ! pic.twitter.com/dPDZc1ztqp

— CIO MEDIA (@iocmedia) 22 juillet 2024

Installés sur l’Arc-de-Triomphe depuis le début des JO, les Agitos, virgules colorées symbolisant le mouvement paralympique, surplombaient la place Charles-de-Gaulle jusqu’au 8 septembre. Alors que Valérie Pécresse avait proposé de les installer au siège du conseil régional d’Île-de-France, ils ont finalement été démontés et exposés à la station de métro Champs-Élysées-Clemenceau. Eux aussi devraient y rester au moins jusqu’au début des Jeux de Los Angeles.

L’avenir du bassin en suspens

Elle a émerveillé les différentes cérémonies et fait sortir les foules. Le magnifique bassin installé dans le jardin des Tuileries ne sait toujours pas de quoi il sera fait l’avenir. Si la maire de Paris et Emmanuel Macron ont indiqué être favorables au maintien du bassin, aucune décision officielle n’a encore été prise. Le ballon géant a même commencé à être démonté et dégonflé ce lundi. Avant de revenir ?

Un cheval et des personnages féminins en aluminium visitent la France

Le cheval en aluminium, baptisé Zeus, était l’une des stars de la cérémonie d’ouverture. Sa traversée de la Seine a été l’un des moments forts de ce grand spectacle. L’œuvre a d’abord été exposée et visible gratuitement dans la cour intérieure de l’Hôtel de Ville de Paris jusqu’au 8 septembre et sera désormais installée au château de Versailles dans le cadre de l’exposition intitulée Cheval en majesté. Elle devrait ensuite prendre part à un tour de France, en faisant notamment escale à Nantes, où l’atelier Blam l’a conçue, a annoncé à l’AFP le groupe Sanofi, qui en a hérité.

Finalement, les dix statues féminines de l’Histoire de France présentées lors de la cérémonie d’ouverture pourraient se retrouver dispersées à travers la France. La Baule, Le Croisic et Saint-Nazaire se sont positionnées pour en récupérer certaines. Une décision devrait être prise par le Comité olympique dans les prochaines semaines.