quatre rôles qui ont marqué la carrière de l’acteur et comédien

« Je suis extrêmement triste d’annoncer le décès de mon mari, l’immense acteur Niels Arestrup, après un combat courageux contre la maladie. » Niels Arestrup est décédé à l’âge de 75 ans, a annoncé dimanche 1er décembre son épouse, Isabelle Le Nouvel, à France Télévisions.

Acteur de théâtre et de cinéma, il a été récompensé de trois César – meilleur acteur dans un second rôle pour Mon cœur a arrêté de battre en 2006, pour Un prophète en 2010 et aussi Quai d’Orsay en 2014. Il obtiendra également un Molière du Comédien dans un spectacle de théâtre privé pour Rouge. Franceinfo rend hommage au comédien en revient sur quatre rôles inoubliables qui ont marqué le public ou la critique.

Passionnant dans « Mon cœur ne bat plus »

Dans Mon cœur a arrêté de battre de Jacques Audiard, Niels Arestrup incarne le père, agent immobilier sans scrupules, de Romain Duris. Il a reçu le César – le prix le plus prestigieux du cinéma français – du meilleur second rôle pour son interprétation.

Divin dans « Un Prophète »

Toujours avec le réalisateur Jacques Audiard en 2010, l’acteur campe dans Un prophète un parrain terrifiant de la pègre corse, Grand Prix du Festival de Cannes 2009, récompensé de 9 Césars en 2010, dont (encore) celui du meilleur second rôle.

Diplomate au Quai d’Orsay

Dans le film de 2014 Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier, Niels Arestrup incarne Claude Maupas, directeur de cabinet ministériel. Le film est adapté de la bande dessinée éponyme de Christophe Blain et Abel Lanzac. Cela vaut à l’acteur son troisième César du meilleur second rôle.

Coloré en « Rouge »

En 2010, en Rouge, production signée Jean-Marie Besset et adaptée d’une pièce de John Logan qui avait marqué les Etats-Unis, Niels Arestrup se glisse dans la peau du peintre – brillant et torturé – Mark Rothko, qui s’est suicidé en 1970. Pour son œuvre exceptionnelle performance, il est récompensé du Molière du Comédien dans un spectacle de théâtre privé.