Les bouteilles et les canettes d’une usine belge du groupe contiennent un niveau trop élevé de ce composé chimique, qui provient généralement de désinfectants de chlore. Le rappel ne concerne pas la France même si deux lots y ont été distribués, explique la société.
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Devriez-vous arrêter de boire du coca-Cola? Le célèbre fabricant américain de sodas a annoncé le lundi 28 janvier, un rappel massif de ses produits dans plusieurs pays européens. Ce sont des bouteilles en verre et des canettes de différentes marques du groupe (Coca-Cola, mais aussi Fanta ou Fuze Tea) en bouteille par le groupe en Belgique. La raison: une teneur trop élevée dans le chlorate, un sous-produit du chlore. Bien que la France ne soit pas actuellement affectée par ce rappel malgré deux lots distribués, Franceinfo répond à quatre questions sur cette alerte de santé.
1 Quelles boissons sont affectées par un rappel et dans quels pays?
Ce rappel concerne les bouteilles en verre enregistrées et Coca-Cola, Sprite, Fanta, Fuze Tea, Minute Maid, Nalu, Royal Bliss et Tropico, en circulation en Europe depuis la fin de novembre. Au-delà de la Belgique, où ces boissons ont été obstruées, les lots en question ont été envoyés aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en Allemagne, au Luxembourg et en France.
« Nous n’avons pas de chiffres précis, mais il est clair qu’il s’agit d’une quantité considérable »L’AFP Coca-Cola Europacific Partners Belgium a déclaré à l’AFP. Selon cette filiale belge du groupe américain, « La majorité des produits concernés et inventés ont déjà été retirés » magasins de magasins. « Nous continuons à prendre des mesures pour retirer tous les produits restants »et que « Dans chacun des marchés concernés », Assure l’entreprise du côté belge.
En France, « Seulement deux lots » concernés ont été distribués dans les supermarchés, dit Coca-Cola Europacific Partners France. Ils contenaient des boîtes de pêche à la fusée, un format 33 CL et des bouteilles en verre Coca-Cola, un format de 1 litre. Mais la filiale française a déclaré qu’à ce stade, le rappel du produit ne s’applique pas au marché français.
2 Comment repérer une boisson concernée et que faire?
Il doit être renvoyé au code de production qui est en dessous de la boîte ou sur l’étiquette de la bouteille en verre. Selon l’AFSCA, l’Agence belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire, le rappel est limité aux produits portant un code allant de 328 GE à 338 GE (inclus). En France, les produits de thé FUZE concernés sont estampillés du code 335 GE2 et du Zero Coca-Cola du code 337 GE1.
Le embouteillage, qui s’est excusé, demande de ne pas consommer les produits concernés. Ils peuvent être signalés à leur point de vente pour obtenir un remboursement, a-t-il déclaré.
3 Qu’est-ce que le chlorate, la substance remise en question?
« Sur notre site de production à Gand, nous effectuons des tests dans le cadre de nos procédures de contrôle et de notre conformité réglementaire. Ces contrôles ont identifié des niveaux élevés de chlorate »a expliqué la filiale belge de Coca-Cola pour expliquer cette procédure de rappel.
Selon l’European Food Safety Authority (EFSA), la présence de chlorate dans les aliments peut être généralement expliquée par « L’utilisation de l’eau chlorée pour la transformation des aliments ou pour la désinfection des équipements de transformation des aliments ». Coca-Cola n’a pas précisé à quelle étape de son processus de raccourcissement de la circulation son usine belge a utilisé de l’eau chlorée.
Les sodas ne sont pas la catégorie considérée comme la plus affectée par ce type de contamination, explique l’EFSA, qui pointe plutôt « Fruits et légumes »et explique que « Les variétés congelées ont souvent les niveaux de chlorate les plus élevés dans chaque catégorie de nourriture. » Selon l’agence européenne, « La principale source de chlorate dans le régime » Il reste l’eau potable.
4 Quels sont les risques pour la santé?
Dans son avis scientifique, datant de 2015, l’EFSA estime que l’exposition au chlorate peut poser un problème de santé potentiel, pour les enfants en particulier. Exposition chronique à un niveau trop élevé « peut inhiber l’absorption de l’iode ». « Un enfant qui abuserait de Coca-Coca de manière abusive pourrait éventuellement, s’il avait déjà une prédisposition à réparer l’iode, ou s’il a une carence en iode, à écoler avec une pathologie thyroïdienne »estime Arnaud Cocaul, nutritionniste à la Mont-Louis Clinic (Paris), a interviewé lundi sur la France 2.
Plus ponctuellement, « Une contribution élevée du chlorate en une seule journée pourrait être toxique pour l’homme, car elle peut limiter la capacité du sang à absorber l’oxygène, entraînant ainsi une insuffisance rénale »Ajoute l’EFSA, qui recommande ainsi un niveau de consommation sûr pour une contribution quotidienne de 36 microgrammes de chlorate par kilo (qui dépend donc du poids de la personne). « Cependant, même en considérant les niveaux les plus estimés » Dans la nourriture, « Il est peu probable que la contribution totale d’une seule journée dépasse le niveau recommandé pour les consommateurs de tous les groupes d’âge »Termère l’agence européenne.
Coca-Cola n’a pas précisé combien de chlorate correspondent au « Niveaux élevés » ce qui a conduit au rappel. Mais sa filiale française garantit que « L’analyse des experts indépendants a conclu que la probabilité d’un risque associé est très faible ». « Nous n’avons reçu aucune plainte de consommateurs à ce sujet »ajouter l’entreprise.