Le salon Vivatech (organisé par le groupe Les Echos), ouvert au public le samedi 25 mai, regorge d’innovations en tout genre, et indéniablement, cette année, l’IA est la star du salon. Nous avons sélectionné pour vous, quatre innovations à ne pas manquer.
1. La « main d’Esper », la prothèse propulsée par l’IA
Cette prothèse ultra-esthétique de la start-up ukrainienne Esper Bionics enregistre, à l’aide de capteurs, les contractions musculaires de l’avant-bras pour bouger les doigts avec contrôle. Grâce à l’IA, plus l’utilisateur l’utilise, plus l’outil comprend ses habitudes et permet une plus grande fluidité en prédisant plus rapidement les mouvements.
Olena Pozniakova, ingénieure chez Esper Bionics, porte cette prothèse depuis 3 ans. «Je peux faire beaucoup de choses que je n’aurais jamais cru pouvoir faire de ma vie, comme le vélo ou l’origami. » Aujourd’hui commercialisé aux Etats-Unis et en Ukraine, il n’est pas attendu en France avant 2025.
2. Le robot humanoïde
Ce robot humanoïde, commercialisé par la start-up chinoise Unitree, peut courir, marcher à reculons et transporter des charges. Il mesure 1m80 et pèse 47 kg. Si aujourd’hui une centaine ont été vendues pour des laboratoires de robotique, les fondateurs espèrent pouvoir bientôt aider l’humain dans les usines.
La start-up était déjà connue pour ses chiens robots capables de transporter de lourdes charges et de se déplacer dans des endroits inaccessibles.
3. Un tableau de Van Gogh reconstruit par IA et imprimé en 3D
En 2022, un autoportrait de Van Gogh a été découvert par l’idée initiale. Aidée par l’IA, elle a pu achever son travail.
4. Le cabinet médical mobile
Dans la vision U1st, vous pouvez vous faire examiner sans médecin à bord. En une minute seulement, la fréquence cardiaque, la température, la tension artérielle, etc. sont mesurées grâce à un radar placé dans le fauteuil et des capteurs, jusqu’ici sans contact physique.
Vous pouvez également réaliser des examens ophtalmologiques, des analyses d’urine ou encore des échographies. Les données sont analysées en temps réel par un médecin via visioconférence. Une infirmière est toujours présente à bord pour superviser. Conçue par Software République, un groupe d’entreprises dont Renault fait partie, cette machine devrait rouler dans les déserts médicaux dès 2026.
