quatre gendarmes légèrement blessés lors d'affrontements avec des militants contre la vie chère
Les nouvelles les plus importantes de la journée

quatre gendarmes légèrement blessés lors d’affrontements avec des militants contre la vie chère

quatre gendarmes légèrement blessés lors d’affrontements avec des militants contre la vie chère

Les tensions perdurent en Martinique autour de la protestation contre la vie chère. Quatre gendarmes ont été légèrement blessés mercredi 9 octobre dans la commune du Carbet (Nord) lors d’affrontements avec des manifestants, selon une source préfectorale.

« Quatre gendarmes ont été légèrement blessés » alors qu’ils effectuaient une opération de levée de barrages routiers dans cette ville, a indiqué cette source. Un bâtiment municipal servant d’avant-poste à la toute nouvelle brigade territoriale mobile basée dans la commune a également été entièrement incendié.

Policiers et manifestants s’affrontent depuis 6 heures du matin mercredi à un barrage installé dans la commune du Carbet sur la RN2, principal axe reliant le nord-ouest de la Martinique et le centre de l’île. « Les individus ont refusé de lever le blocus malgré les avertissements et l’intervention du maire. Plusieurs centaines de véhicules ont dû faire demi-tour »a indiqué la même source préfectorale, précisant que « les militaires ont utilisé la force pour libérer les haches ».

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En Martinique, la popularité sans faille de Rodrigue Petitot, le leader du mouvement contre la vie chère

Une table ronde prévue jeudi

Les manifestants avaient installé ce barrage dans le cadre d’une opération « île morte », dénonçant notamment « les violences perpétrées par (la police) CRS 8 ».

Plusieurs opérations escargots ont été menées sur les routes de l’île avant de converger vers le centre-ville de Fort-de-France peu avant midi, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse.

Un mouvement contre la vie chère, thème récurrent aux Antilles françaises, a été lancé début septembre par le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC), qui réclame un alignement avec la France du les prix des produits alimentaires, 40% plus chers en Martinique.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le coût élevé de la vie à l’étranger, un problème de longue date jamais résolu

En marge de ce mouvement, l’île a été secouée par des violences urbaines qui ont conduit la préfecture à instaurer un couvre-feu nocturne, désormais levé, dans certains quartiers de Fort-de-France et la commune voisine du Lamentin.

Quatre tables rondes ont été organisées par les autorités depuis le début de la crise, sans issue satisfaisante pour les manifestants. Un cinquième est prévu jeudi afin de « présenter le plan d’action » autorités, a annoncé la préfecture.

Lire aussi | En Martinique, quinze policiers et gendarmes blessés depuis lundi dans des heurts

Le Monde avec l’AFP

Réutiliser ce contenu
Quitter la version mobile