Divertissement

Quatre ans de prison requis contre le rappeur Moha La Squale

Six ans de prison, dont deux avec sursis, ont été requis ce jeudi 4 juillet contre le rappeur Moha La Squale.

Six ans de prison, dont deux avec sursis, ont été requis ce jeudi 4 juillet contre Moha La Squale, le rappeur de 29 ans jugé à Paris pour violences conjugales et menaces de mort. Pendant près de cinq ans, entre 2017 et 2021, Mohamed Bellahmed – le vrai nom de l’artiste – a successivement fait subir à ses victimes, ses ex-partenaires, un schéma de violences très similaire.

Les jeunes femmes ont d’abord été « amadouées » puis soumises à des violences psychologiques (insultes, remarques humiliantes), des menaces de mort, et enfin des violences physiques : gifles, tirage des cheveux, strangulation, étouffement avec un oreiller, a détaillé la magistrate, selon l’AFP. Lors des plaidoiries, trois des six victimes présumées ont également été séquestrées par le prévenu, qui les a enfermées et leur a pris leurs téléphones pour les empêcher d’appeler les secours, a-t-elle insisté.

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Les six femmes ont décrit « à l’unanimité » le caractère « à double visage » de leur ex-partenaire, qui était à la fois « doux, gentil, affectueux » mais pouvait aussi « dérailler en une seconde et devenir cette autre personne, jalouse, colérique, capricieuse, impulsive, violente et paranoïaque », a souligné le procureur.

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Relations « toxiques »

Elle a également demandé une injonction de prise en charge psychologique pour le prévenu, qui a fait preuve d’une « absence totale d’interrogatoire ». Tout au long du procès, le rappeur a répété que ses accusatrices mentaient, et qu’il était victime d’un « complot » de leur part.

« C’est un peu trop facile et surtout insuffisant : ce n’est pas une position qui me rassure, en termes de risque de répétition à l’avenir », a souligné la magistrate, qui a dit espérer que « quand il sortira de la salle, il aura pour une fois une pensée pour les victimes et pour ce qu’il mettra en œuvre à l’avenir pour ne pas en faire de nouvelles ».

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Mercredi, au deuxième jour de son procès devant le tribunal correctionnel, le rappeur s’est empêtré dans des déclarations parfois contradictoires sur ses relations amoureuses « toxiques » : il a continué à nier toute violence physique envers les plaignantes, tout en regrettant de les avoir « blessées ». Le procès doit s’achever jeudi soir ou vendredi.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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