Sa photo, le 6 janvier 2021 à l’intérieur du Congrès à Washington, a fait la une de la presse du monde entier. Jake Chansley vit aujourd’hui en liberté conditionnelle à Phoenix, dans l’Arizona, et espère une grâce présidentielle.
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Jake Chansley fait partie des 30 premiers émeutiers qui sont entrés dans le Capitole, le 6 janvier 2021, avec sa lance et son mégaphone. Il a laissé sur le bureau du vice-président de l’époque, Mike Pence, qui devait certifier les résultats de la présidentielle remportée par Joe Biden, un mot disant : « Ce n’est qu’une question de temps. La justice arrive ».
La justice a tranché pour lui : trois ans et demi de prison. Il a été relâché au printemps 2023, et est en liberté surveillée pour encore 18 mois. Quatre ans après, il refuse toujours de plaider coupable. « Quand j’étais à l’intérieur du bâtiment, c’était pour empêcher le vandalisme, la violence et le vol, affirme-t-il. Je me suis porté volontaire pour aider la police. C’est pour cela qu’ils m’ont escorté. Quand je suis sorti du bâtiment, j’ai empêché les gens d’entrer par effraction. Donc, quand Trump dit que c’était ‘un jour de paix et d’amour’, c’est ce que c’était. C’était l’amour de notre pays. »
Jake Chansley considère qu’il n’a fait que relayer, dans son mégaphone, les « appels au calme » du président. « Trump a dit ‘Allez au Capitole et faites entendre votre voix de manière pacifique et patriotique.’ Donc, ce qui s’est passé le 6 janvier n’a pas grand-chose à voir avec Trump. Ça avait beaucoup, beaucoup plus à voir avec les acteurs de l’État profond qui cherchaient à l’écarter du pouvoir. »
« L’État profond », l’élection de 2020 « truquée »… Jake Chansley relaie toutes les théories complotistes. Il espère que le 47e président le graciera, une fois en fonction. « J’ose espérer que lui et son administration verront que j’étais un délinquant non-violent, probablement le délinquant non-violent le plus visible ou le plus connu du public, et j’ai été traité comme un délinquant violent« , plaide-t-il.
« Quand Donald Trump parle de gracier tous les accusés non-violents du 6 janvier, je devrais faire partie de ce groupe. On verra ce qui se passera. »
Le « Chaman QAnon »à franceinfo
Jake Chansley assure qu’il vit aujourd’hui des ventes de son livre sur « l’État profond », de ses consultations spirituelles à domicile et de ses produits dérivés, comme la casquette noire avec l’inscription en blanc « Free man », qu’il porte. Sa notoriété, acquise le 6 janvier, est devenue source de revenus.
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