La troupe de l’Opéra de Shenzhen se produira pour la première fois cet automne à Paris avec un spectacle époustouflant mêlant danse, théâtre et arts martiaux.
Cet article est issu du Figaro Magazine
Le boxeur relève les pans de sa tunique noire, monte la garde, pare à mains nues la hache de son adversaire et le désarme d’un coup de pied sec. En ce dimanche d’été où l’humidité flotte en nuages lourds, la salle du Théâtre d’opéra et de danse de Shenzhen est bondée. Un combat magistral dans un ballet tourbillonnant. Des saltos, des glissades éthérées, des arabesques de mains et des virevoltes éclairs.
Rudolf Noureev et Bruce Lee dans le même corps, celui du shifu (maître) Ip Man, héros de la série Wing-chun, « L’éternel printemps » en cantonais. Élégance et efficacité. Une fusion d’art martial et de danse qui sera présentée pour la première fois en Occident à Paris, au Palais des Congrès, du 4 au 6 octobre.
Un vrai combat
Depuis trois ans, les danseurs de l’Opéra de Shenzhen ont leurs journées divisées en deux : le matin, apprentissage auprès des maîtres du kung-fu, l’après-midi, chorégraphie. Trouver l’inspiration dans le combat réel. Rechercher la perfection du geste. Les scènes sont…
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