« Quand un salarié fait un effort supplémentaire, il est normal qu’il y ait une prime », assure le directeur de l’Institut national du travail.
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Une grève à la SNCF est attendue mardi 21 mai. Parmi les revendications, les salariés réclament une augmentation de salaire pour les Jeux olympiques. Pour en parler, Bernard Vivier, directeur de l’Institut national du travail, est l’invité du 13/11 info.
Une grève à la SNCF est attendue mardi 21 mai. Parmi les revendications, les salariés réclament une augmentation de salaire pour les Jeux olympiques. Pour en parler, Bernard Vivier, directeur de l’Institut national du travail, est l’invité du 13/11 info. A l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, certains syndicats se mobilisent et planifient des grèves. Mardi 21 mai, la circulation des trains et RER sera particulièrement perturbée par la mobilisation des agents SNCF. Pour éviter les perturbations pendant les Jeux, certains métiers ont déjà bénéficié d’une prime exceptionnelle. Une chasse à la prime légitime « sur le fond » selon Bernard Vivier, directeur de l’Institut national du travail. « Dans une entreprise, qu’elle soit publique ou privée, lorsqu’un salarié fait un effort supplémentaire par rapport à son travail, il est normal qu’il y ait une prime »il assure.
Même s’il n’est pas anormal que des salariés réclament des primes, Bernard Vivier note deux nuances. « Nous vivons aujourd’hui un face-à-face entre les organisations syndicales et le pouvoir politique, et d’autre part un manque de responsabilité de la part des directions des entreprises et de la fonction publique », estime le directeur de l’Institut national du travail. Selon lui, les organisations syndicales qui embauchent un « bras de fer » avec le gouvernement ne respecte pas les « Trêve olympique ».