quand un maire tente d’interdire Orban, Zemmour et Farage
FIGAROVOX/TRIBUNE – L’interdiction mardi d’une conférence des conservateurs européens par un bourgmestre de Bruxelles – réfutée depuis par le Conseil d’Etat – reflète l’état défaillant de la démocratie en Belgique francophone, estime le sénateur honoraire belge Alain Destexhe.
Alain Destexhe, médecin, sénateur honoraire belge, vient de publier Rwanda 94 : le carnage, (Éditions Texquis).
A Bruxelles, les conservateurs européens ne sont pas les bienvenus. Sous l’égide de la Fondation Edmund Burke et de l’Institut Herzl, le Conférence nationale sur le conservatisme (Natcon) prétendait parler pendant deux jours sur la préservation de l’État-nation en Europe.
C’était sans compter le cordon sanitaire qui sévit en Belgique francophone et qui, pour la première fois, en pleine campagne européenne, s’applique à un mouvement européen sans lien direct avec la Belgique. Parmi les invités figurent des personnalités connues comme Éric Zemmour, Viktor Orban, Nigel Farage, Suella Braverman, mais aussi de nombreux chercheurs dont la française Florence Bergeaud-Blackler, auteur de La Fraternité et ses réseaux.
En Belgique, de nombreuses associations militantes, se déclarant antifascistes, certaines subventionnées et proches des partis de gauche, sont constamment mobilisées pour empêcher…