Capture d’écran – France 2 – Quelle époque !
Anthony Delon, Vahina Giocante, Samuel Le Bihan… Le plateau de « Quelle époque ! », ce samedi 30 mars 2024, était plutôt calme et posé. Philippe Caverivière en a profité pour se déchaîner.
Philippe Caverivière n’est pas toujours aussi drôle qu’on le souhaiterait. Être comédien et chroniqueur n’est pas une mince affaire. Nous le savons. Les nouvelles ne sont pas toujours favorables. Les échanges vigoureux entre les invités de Léa Salamé éclipse parfois sa performance. L’ambiance générale joue aussi forcément un rôle. Celle d’hier, portée par Anthony Delon, Vahina Giocante, Samuel Le Bihan ou encore François Sureau, était calme, apaisée, voire sérieuse, au vu des sujets abordés.
Dans son « Phil ‘Pol », moment très attendu de « Quelle heure ! » , programmé comme chaque semaine, plus ou moins au milieu de l’émission, le trublion s’est déchaîné. Habillé en présentateur d’émission littéraire, lunettes sur le bout du nez, cheveux ébouriffés, il a rendu hommage au thème livresque de l’émission en énumérant les nombreuses publications du ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire non sans humour.
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« Nous avons aussi notre spectacle littéraire. Dans ‘La Petite Papeterie’, on mélange littérature et actualité économique, avec le déficit abyssal des comptes publics. Je vais vous parler des prochains livres de Bruno Le Maire, le Guillaume Musso de Bercy. Il sort dans deux semaines. On l’appelle Ruines et punition, c’est incroyable. Le ministre écrivain poursuivra avec A la recherche du flouze perdu, un roman proustien. Alors Gaspy, il a plus d’argent, Décès à crédit Sofinco, Adieu la richessepour ceux qui ont lu et relu Françoise Sagan, et enfin Zazie dans le métro car elle n’a plus assez d’argent pour payer le taxi…».
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Bruno Lemaire n’est pas le seul à l’avoir pris pour acquis. Philippe Caverivière s’en est également pris au Premier ministre Gabriel Attal rappelant que « En forme, le gamin est très bon, mais au fond, quand il parle de rigueur, c’est un peu Thatcher dans le corps de Jordy, quand même ! ». Lorsque Léa Salamé évoque le voyage d’Emmanuel Macron au Brésil, elle révèle aussi qu’en son absence, Gabriel Attal a essayé en secret les costumes du Président, et qu’il a été « a crié » mercredi soir après avoir tenté « de se glisser dans le lit de Brigitte… ».
Le reste de la chronique, entre plaisanterie moqueuse et impertinence assumée, s’inscrit dans la lignée de ce qui précède. Il a également réussi à faire rire le public. A noter tout de même, Philippe Caverivière avait livré sensiblement les mêmes critiques en début de semaine sur RTL dans la matinale d’Yves Calvi, qui recevait le locataire de Bercy.
