L’écart entre le salaire brut annoncé au salarié et ce qu’il perçoit réellement est régulièrement pointé du doigt.
Entre-temps, des cotisations de sécurité sociale, c’est-à-dire des cotisations patronales et salariales, sont prélevées.
Le JT de TF1 prend le cas concret de Franck, chef de chantier.
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Le travail est-il suffisamment rémunéré en France ?
Il travaille depuis vingt ans dans la même entreprise. Franck Boivin est chef de chantier pour un salaire de 4 000 euros par mois… brut. « Quand on voit le brut, on est dégoûté par rapport à ce qu’on reçoit net »réagit-il, fiche de salaire en main, dans le reportage de TF1 ci-dessus. « Sur 4000 euros bruts, je me retrouve avec 2800 euros… Je me demande ‘où vont les 1200 euros restants ?' »se demande-t-il.
Combien le patron de Franck le paie-t-il ? « Ça me coûte 7147 euros », indique le PDG de l’entreprise, Francis Dubrac, après avoir effectué une série de calculs. Mais de ce montant, il faudra ensuite déduire les cotisations patronales. Il s’agit notamment des cotisations d’assurance vieillesse, maladie (professionnelle ou non), maternité, aide au logement, ou encore accidents du travail. Selon une étude de l’OCDE relayée le 25 avril par Le Figaro La France a également remporté la médaille d’or des cotisations patronales les plus lourdes, les employeurs français payant « 26,6 % des coûts du travail sous forme de cotisations ».
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Une fois les cotisations patronales soustraites, le salaire de Franck atteint alors 4 000 euros, encore loin de ses 2 800 euros nets. Les cotisations salariales sont estimées à environ 25 % du salaire brut. Cotisations pour la santé, le chômage, la retraite, ainsi qu’une petite partie pour le remboursement de la dette sociale.
Audrey Kimmakon, assistante au service RH de l’entreprise, a connu une période de chômage après ses études. Elle est désormais convaincue de l’importance des cotisations salariales. « Ça n’aide pas toujours tout de suite. Cela ne nous aide pas forcément. Cela peut être utile pour nos enfants, pour les membres de notre famille, pour la sécurité sociale, pour tout un tas d’organismes qui composent le système français. » elle élabore. Au terme de ces retraits en cascade, Franck perçoit alors 2 849 euros net. Un salaire sur lequel il doit encore déduire 194 euros d’impôt sur le revenu.