« Quand on est absent du débat, c’est une élection qui se joue de trois manières », selon un professeur de sciences politiques à propos des LR

En vue du grand débat qui aura lieu ce mardi 25 juin entre Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard, les Républicains ont saisi le Conseil d’Etat en référé pour être invités. La participation à ce débat peut-elle changer la donne avant le premier tour des élections législatives, ce dimanche 30 juin ? «C’est une élection qui se jouer avec des variations de votes extrêmement faibles (…) il y a un enjeu narratif de campagne, la question est de savoir si l’élection se joue à trois ou à quatre. Quand on est absent du débat, c’est une élection qui se joue à trois », analyse Jean-Yves Dormagen, professeur de sciences politiques et président du Cluster 17.

Selon l’invité, l’absence des LR démontre aussi que le groupe « ne fait pas partie du vote utile ». « Y compris du point de vue de la logique du vote, cela a effectivement des conséquences (…) en fait, ce scrutin aujourd’hui est organisé autour de trois blocs », estime-t-il.