Chaque année, les fans de Pokémon se retrouvent chez… McDonald’s. La chaîne de restauration rapide mène depuis quelques temps une grande campagne marketing en intégrant des cartes à jouer et à échanger Pokémon dans ses menus pour enfants Happy Meal. Chacune des précédentes itérations a été un franc succès pour les deux enseignes, il ne fait donc aucun doute que cette campagne sera reconduite en 2024.
Sauf que l’annonce de McDonald’s se fait attendre. Traditionnellement attendue pour l’été, cette période de vacances a finalement été repoussée. Selon les informations de PokéBeach, il semblerait que les cartes Pokémon arriveront dans nos restaurants en toute fin d’année. Le site partage les dates entre le 4 décembre 2024 et le 21 janvier 2025Cela n’a pas encore été confirmé par McDonald’s, mais cette estimation est compréhensible.
En effet, le calendrier de la restauration rapide a été bouleversé par un événement international : les Jeux Olympiques de Paris 2024. Tout au long des Jeux, McDonald’s adopte un menu qui rassemble certaines des meilleures spécialités de ses restaurants du monde entier. On comprend donc que les cartes Pokémon aient dû attendre la fin de cette campagne avant de s’imposer comme le phénomène de cette fin d’année chargée, qui attend également d’être servie avec une nouvelle édition du Monopoly.
Pokémon Hurricane approche
Lorsque les cartes Pokémon arrivent dans les restaurants, elles sont presque toujours en rupture de stock le jour même. La demande est telle que l’enseigne est parfois obligée de limiter le nombre de paquets vendus par personne. Ce qui rend cette opération si attractive, c’est le faible coût des cartes Pokémon. Avec un menu enfant, le booster de 4 cartes est offert, tandis que vous pouvez également l’acheter à l’unité pour 2 euros.
Il faut aussi dire que Pokémon est une franchise intemporelle. Peu importe à quel point les joueurs peuvent être agacés par le manque d’innovation de Game Freak en matière de jeux vidéo, il n’en demeure pas moins que ceux-ci se vendent comme des petits pains à chaque nouvelle édition, et l’industrie des produits dérivés n’a jamais connu une demande aussi forte qu’aujourd’hui.
Pour le prouver, il suffit de regarder l’engouement qui l’entoure la nouvelle carte Pikachu inspirée de Van Goghdistribuée au musée d’Amsterdam au printemps dernier. Entre scalpers, ruptures de stock et reventes à des centaines d’euros, la carte était l’une des plus recherchées de l’histoire de Pokémon, près de 30 ans après sa création.
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