Le ralentissement économique, la pression des marchés, et la détermination de la Chine poussent la Maison-Blanche à la désescalade sur le front commercial.
Après le « jour de libération », voici le temps du repli. Souvenez-vous : c’était le 2 avril, Donald Trump avec son grand tableau affichant le montant des droits de douane qu’il avait décidé d’infliger à la terre entière, et particulièrement à la Chine. Le moment se voulait historique, presque fondateur. Il devait marquer la fin d’un cycle, le retour de l’Amérique qui impose ses règles, frappe ses adversaires, se réindustrialise, fait fondre son déficit commercial abyssal. C’était un geste total et assumé.
Trois semaines plus tard, le revirement est spectaculaire. Celui qui promettait de « faire plier Pékin » par la force des droits de douane parle désormais de la nécessité d’être « gentils les uns avec les autres ». Jerome Powell, qualifié de « loser » de la Fed il y a seulement 48 heures, n’est plus dans le viseur présidentiel. Et voilà qu’Elon Musk se prépare à ranger sa tronçonneuse bureaucratique pour revenir chez Tesla.
Que Trump cesse de semer l’incertitude
Cette désescalade n’est pas un revirement…