FIGAROVOX/CHRONIQUE – Notre chroniqueur se félicite de l’attribution lundi du prix Nobel de physique à deux physiciens spécialisés dans l’intelligence artificielle. Elle y voit un signal fort envoyé à ceux qui doutaient encore du potentiel de l’IA et de ses bénéfices.
Aurélie Jean est docteur ès sciences et entrepreneure. Elle a notamment publié Les algorithmes font-ils la loi ? (L’Observatoire, 2022) et co-écrit Résistance 2050 (L’Observatoire, 2023).
Il y a d’excellentes nouvelles derrière l’annonce cette semaine de l’attribution du prix Nobel de physique. Deux scientifiques en intelligence artificielle (IA) et en informatique, John J. Hopfield et Geoffrey E. Hinton, ont été choisis pour recevoir la plus haute distinction en sciences et en physique en particulier, le prix Nobel. Vous avez bien lu ! L’IA a été récompensée par un prix normalement attribué aux acteurs de la physique quelle que soit leur branche. C’est définitivement une bonne nouvelle, ou devrais-je dire une excellente nouvelle… pour l’IA et la science en général !
Depuis sa création en 1901, le prix Nobel de physique a été décerné au total à 227 lauréats issus du monde de la physique, qu’elle soit des particules, du nucléaire, du quantique, des fluides, ou encore…