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quand le président du Conseil des ministres italien embarrasse un élu (vidéo)

Lors d’un déplacement à Naples, mardi 28 mai, dans le cadre de l’inauguration d’un complexe sportif à Caivano, Giorgia Meloni s’est adressée au président de la région Campanie, Vincenzo De Luca, en lui disant : « Je suis ce salaud de Meloni. Façon de recadrer le manque de respect de cet élu.

Des tensions ont été constatées mardi 28 mai à Naples, lors de la visite de la présidente du Conseil des ministres italien Giorgia Meloni dans le cadre de l’inauguration d’un centre sportif à Caivano.

A son arrivée, Giorgia Meloni a pris le temps de saluer les autorités locales présentes sur place. Parmi eux se trouvait le président de la région Campanie, Vincenzo De Luca.

En se dirigeant vers ce dernier, Giorgia Meloni s’est adressée à lui d’une manière assez inhabituelle. « Président De Luca, quelle stronza della Meloni », a-t-elle déclaré. Des mots que l’on peut traduire par « Je suis ce salaud de Meloni » en français.

Par ces propos, rapportés par l’agence de presse italienne Ansa, le président du Conseil des ministres italien faisait référence à l’intervention de Vincenzo De Luca, le 16 février, devant les journalistes de la Chambre des députés transatlantique.

Ce jour-là, Giorgia Meloni a critiqué le fait que le président de la région Campanie ait demandé à des centaines de maires du sud de l’Italie de manifester près du Parlement contre les projets controversés d' »autonomie différenciée » du gouvernement.

Le président du Conseil des ministres italien a alors suggéré à Vincenzo De Luca de « passer plus de temps à travailler plutôt qu’à organiser des manifestations ». Des propos auxquels le président de la région sud de l’Italie a répondu : « Laisse-la travailler, cette salope ».

Ce mercredi 29 mai, Vincenzo De Luca est revenu sur ce malaise provoqué par la présidente du Conseil des ministres italien, estimant ne pas avoir « entendu ses paroles ».

« Hier, je n’ai pas entendu les paroles de Giorgia Meloni, je les ai seulement entendus lorsqu’elle s’est approchée de moi pour me dire : ‘Monsieur le Président, comment vas-tu ?' », a réagi le président de la région napolitaine.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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