MATHIEU RONDEL / AFP
CONTREPOINT – En s’en prenant aux bloqueurs et aux insoumis, l’eurodéputé a réussi à se poser en porte-parole de la majorité silencieuse et à faire exprimer aux figures de LR leur fierté d’être tête de liste.
Il était connu pour être professeur de philosophie et il était caricaturé en enfant de chœur. Dans cette campagne, il révèle ses talents de puncheur. On connaissait François-Xavier Bellamy à droite ; on découvre qu’il a aussi un bon droit. Son coup de gueule à Sciences Po contre l’engloutissement de l’école par les Insoumis est tout aussi bénéfique sur le fond qu’il était nécessaire pour relancer sa campagne.
Depuis des semaines, le spectacle donné par des étudiants sectaires, empêchant les cours, sommant la direction de l’établissement d’obéir à ses injonctions sur fond de conflit israélo-palestinien, effraie une majorité de l’opinion publique. Mais être sidéré par l’agitation de gauche est une chose ; leur dire en face en est une autre. Frayez-vous un chemin parmi les « Bellamy se perd » demande du courage. Mental et physique. Rien à voir avec la poitrine arrondie genre « la République c’est moi » ; la force de l’arrivée surprise de la tête de liste Les Républicains et son échange sans concession…
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