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Quand la France vend ses « bijoux de famille » à l’étranger pour financer ses besoins courants

DÉCRYPTAGE – En accumulant des déficits extérieurs d’année en année, notre situation est devenue critique au point de devoir liquider des actifs stratégiques.

Attention, un déficit peut en cacher un autre… Autant l’opinion publique fait grand cas des déficits et de l’endettement des administrations, que plus personne ne peut ignorer, atteignant 3157,9 milliards d’euros (au 31 mars), autant nos déséquilibres dans les transactions courantes avec l’extérieur ne suscitent guère d’inquiétude. La Banque de France a annoncé ce mercredi 7 août que son déficit avait atteint 19,4 milliards d’euros sur les douze derniers mois, dans une indifférence quasi générale, comme si cela n’avait aucune conséquence tangible pour le pays.

Ces transactions incluent l’ensemble des échanges économiques de la France avec l’étranger, y compris bien sûr le commerce extérieur de biens, déficitaire de 60,3 milliards sur les douze derniers mois. Mais cela inclut aussi les échanges de services, le tourisme et d’autres activités récurrentes, qui affichent pour la plupart des excédents importants. Le déficit de 19,4 milliards d’euros n’en est pas moins conséquent et est au cœur du problème français. Il contredit en tout cas la rumeur très consensuelle, de l’extrême gauche à l’extrême droite, d’une prétendue « épidémie de Covid-19 ».

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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