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Deux ans après avoir quitté le ministère de l’Education, Jean-Michel Blanquer revient sur son expérience politique « au cœur du gouvernement » dans un livre. L’ancien ministre y décrit les curieuses confidences d’un représentant syndicaliste enseignant.
« Oui ! Oui ! Il me l’a dit ! » Invité de l’émission La Nuit du Figaro ce mercredi, Jean-Michel Blanquer est revenu sur un passage sulfureux de son livre. L’ancien ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a publié La Citadelle, ouvrage dans lequel il raconte qu’un jour, lors d’une réunion avec des représentants syndicaux, l’un d’eux lui a confié « Mon objectif, ce sont les journées de grève. » Et devant notre journaliste, il ne baisse pas les bras.
Jean-Michel Blanquer explique que l’échange a eu lieu « Dans une ambiance détendue. » « Il m’a dit : « Vous savez, pour moi, ce qui compte à la fin de l’année, c’est le nombre de jours de grève qu’on a réussi à faire. »raconte l’ancien ministre avant d’expliquer : « Son idée était que plus il y avait de conflits, mieux c’était pour la santé de ce syndicat. Je pense que c’est un problème », a-t-il ajouté. il a soulevé en appelant à une « l’auto-réforme des syndicats ». « Il faut des syndicats d’enseignants forts, mais aussi constructifs, soucieux d’améliorer le système, pas systématiquement contre toute réforme et pas non plus caricaturaux », a justifié le prédécesseur de Pap Ndiaye.J’ai du respect pour les syndicats et les syndicalistes, mais nous devons nous éloigner d’une certaine approche de jeu de rôle dans ce domaine.
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