Dans le mensuel L’Incorrect, l’écrivain évoque la loi sur la fin de vie à laquelle il s’oppose résolument en compagnie du grand rabbin de France Haïm Korsia et de l’abbé Pierre Vivarès. Une conversation passionnante qui évoque aussi le travail du dimanche, la baignade dans la Seine d’Anne Hidalgo et le confinement.
C’est l’histoire d’un rabbin, d’un curé et de Michel Houellebecq. Cela peut paraître une plaisanterie mais il s’agit bien de l’affiche du mensuel conservateur l’Incorrect qui a réuni le grand rabbin de France Haïm Korsia, le curé de la paroisse Saint-Paul-Saint-Louis à Paris Paul Vivarès et l’auteur deAnnihiler. Au début, confie le directeur de L’incorrect Arthur de Watrigant, l’idée était de faire débattre Houellebecq avec un haut prélat catholique. Le cardinal Bustillo, également évêque de Corse, fut le seul à accepter sans hésiter. La réunion ayant été rendue difficile pour des raisons de calendrier, d’autres évêques ont été contactés. Mais aucune « mitre douce » n’a accepté l’échange. L’un d’eux a même répondu : « Ses derniers écrits me semblaient trop grossiers pour un le dialogue public avec un évêque soit ajusté immédiatement » Ciel, pécheur ! Optez donc pour le curé Vivarès, qui fait preuve d’une profonde intelligence et d’une grande pédagogie face à un Korsia vif et un Houellebecq déprimé mais combatif.
Celui-ci, qui a déjà débattu avec le philosophe Raphaël Enthoven, a cette fois souhaité engager une discussion avec des religieux. » Je suis prêt à débattre mais s’ils sont d’accord avec moi et pour des raisons différentes. Ce sera beaucoup plus intéressant. » Et effectivement, c’est le cas. Car la question posée par cet entretien est cruciale : existe-t-il…