Quand François Hollande vole au secours de TotalEnergies
Auditionné ce lundi par la Commission sénatoriale sur « les moyens mobilisés et mobilisés par l’État pour que TotalEnergies prenne en compte et respecte les obligations climatiques de la France et ses orientations de politique étrangère », François Hollande a volé au secours du pétrolier français, pris en flagrant délit. une avalanche de polémiques sur le climat ou sur son principal projet de cotation à Wall Street.
« Ces grandes compagnies pétrolières se sont émancipées des Etats. Contrairement aux années 1960, 1970 et 1980 où l’État souhaitait conserver ses positions héritées d’un passé colonial, ces compagnies pétrolières ont leur propre logique de développement. On raisonne comme si Total c’était encore la France mais la vérité nous oblige à dire que 40, 45 % de ses actionnaires sont américains et qu’il y a à peine 20 à 25 % d’actionnaires français », a souligné l’ancien président.