Bernard, habitant d’Aubin, souhaite témoigner de son traitement à l’hôpital et de l’efficacité des urgences à Decazeville.
Parfois, l’hôpital et ses services d’urgence se retrouvent sous le feu des critiques. Le support est considéré comme lent et on dit que le service rencontre des difficultés. Un problème qui résonne un peu partout en France. Bernard, Aubinois, souhaite apporter son témoignage qui tend, pour une fois, vers un discours plus élogieux.
Il tombe, le trou noir
« Quand tout va bien et que quelqu’un te sauve, il faut le dire aussi. » Ce jour-là, « je me suis rendu dans une entreprise de la commune de Boisse-Penchot. Une fois sur place, je suis tombé ». Ensuite, le trou noir. « Je ne me souviens plus de rien. Il s’est avéré que j’étais en train de faire une crise d’épilepsie. Heureusement, il y a eu un enchaînement de bonnes actions et de bons choix, le tout avec rapidité et professionnalisme. »
Une crise d’épilepsie qui cachait une tumeur au cerveau
Bernard poursuit : « La réaction de l’entreprise a été instantanée. Les pompiers ont été extrêmement rapides. Dès leur arrivée, les pompiers étaient presque sûrs qu’en plus de la crise d’épilepsie, il y avait quelque chose de beaucoup plus grave. Je me suis retrouvé au centre hospitalier de Decazeville et Aux urgences, tout le personnel a été réactif, les agents, infirmiers, internes et médecins urgentistes ont notamment fait le lien avec un problème cérébral puisque je n’avais jamais eu de crise d’épilepsie. Ils ont fait des examens complets et j’ai trouvé une tumeur cérébrale. j’ai reçu les médicaments appropriés en vue de mon transfert à Montpellier.
« Vous avez eu des soins exceptionnels »
Là, à l’hôpital Gui de Chauliac où l’Aubinois a été opéré avec succès, les médecins sont fermes : « Vous avez eu des soins exceptionnels. La rapidité et le bon diagnostic à Decazeville ont évité des complications et d’éventuelles séquelles.
Bernard et son épouse remercient « l’efficacité des pompiers, des secours décazevilloises, mais aussi l’empathie de tous les acteurs de l’entreprise jusqu’à Boisse-Penchot. Cela montre l’importance d’un petit hôpital de proximité. Sauver des vies doit rester plus important que rentabilité, que vous viviez dans une petite ville ou une mégapole », dit-il.