Qualifié pour le 3e tour, le Belge possède un lien particulier avec la France.
Opposé ce vendredi au Bulgare Grigor Dimitrov, le Belge Zizou Bergs, 24 ans, issu des qualifications, n’a pas pu échapper à la question sur son prénom, inspiré de la légende des Bleus Zinedine Zidane. «Ma mère pensait qu’elle allait avoir une fille, je suis né garçon. Mon père jouait au football et tous les membres de l’équipe avaient un surnom. Mon père était Zizou. Il a eu l’idée géniale de m’appeler Zizou”, le Belge s’est moqué en conférence de presse après sa victoire au deuxième tour face à l’Allemand Maximilian Marterer (3-6, 6-3, 6-1, 6-3). Si son père vénérait l’ancienne star de l’équipe de France, c’est beaucoup moins vrai pour le fils. « Je n’ai pas trop suivi le football quand j’étais petit. Le dernier souvenir que j’ai de lui, c’est le coup de tête ! (lors de la finale de la Coupe du monde 2006 contre l’Italie.)»
Le 104ème mondial a également avoué que ce prénom, particulièrement recherché par son père, n’a pas toujours été facile à supporter durant son enfance dans son pays natal : « Quand j’étais petite, c’était un peu moyen parce qu’on a un prénom particulier et à l’école, les petits sont un peu méchants. » Changement de décor au pays du Ballon d’Or 1998. « Désormais, dès que j’arrive en France pour disputer un Challenger (tournoi de deuxième division) ou un ATP (Circuit principal) les gens sont déjà un peu plus gentils avec moi rien qu’à cause de mon prénom”. Une certitude. Zizou Berg aura de nombreux supporters ce vendredi sur le court 14. Il sait communier avec eux. En témoigne sa célébration après sa victoire contre Marterer.