qualification directe, barrages à domicile ou à l’extérieur… Les deux dernières journées seront chaudes
Dmoins les grandes inconnues. A deux jours de la fin de la phase régulière, deux questions majeures étaient clairement posées en Top 14. A une semaine de la finale de la Champions Cup, samedi à Londres contre le Leinster, le Stade Toulousain a validé sa qualification directe en demi-finale. -finale du Top 14. Et à l’autre bout du Top 14, devant une équipe d’Oyonnax qui n’est pas encore officiellement reléguée au seul bénéfice des mathématiques, Montpellier…
Dmoins les grandes inconnues. A deux jours de la fin de la phase régulière, deux questions majeures étaient clairement posées en Top 14. A une semaine de la finale de la Champions Cup, samedi à Londres contre le Leinster, le Stade Toulousain a validé sa qualification directe en demi-finale. -finale du Top 14. Et à l’autre bout du Top 14, face à une équipe d’Oyonnax qui n’est pas encore officiellement reléguée au seul bénéfice des mathématiques, Montpellier devra passer par un barrage sur le terrain du Top 14. Finaliste perdant de Pro D2 pour espérer rester dans l’élite : Bayonne et Lyon ont validé leur maintien. Voilà pour les certitudes.
« A moins d’avoir des vents très favorables lors des deux derniers matches, nous nous préparerons à jouer un barrage »
Oh bien sûr, cette 24ème journée a livré un autre enseignement important : le Stade Français (71 pts) a également validé sa qualification pour les phases finales grâce à sa victoire sur l’UBB dimanche soir (22-18). Mais l’information n’est que partielle, comme le souligne Léo Barré : « On a mis un orteil en demi-finale, mais pas encore un pied. » VRAI. Si les Parisiens ont pris une option sur la qualification, avant de se rendre à Castres et de recevoir Toulon, leur deuxième place reste menacée par l’UBB (64 pts) et les Toulonnais (63 pts).
Le défi du barrage à domicile
La perspective d’aller à Perpignan et d’accueillir Oyonnax n’a pas renforcé l’optimisme du sélectionneur bordelais Yannick Bru : « Sauf vent très favorable lors des deux derniers matches, nous nous préparerons à jouer les barrages, j’espère à domicile. Il y a encore du travail à faire là-dessus. » Il est vrai que les Girondins ont raté une occasion en or à Paris.
Les chances du RCT sont cependant encore plus minces en raison du jeu court des confrontations directes : les coéquipiers de Charles Ollivon devront assurer la réception de Clermontois revigorés et surtout un ultime déplacement au Stade Français. Mais comme les Bordelais, ils sont bien placés pour bénéficier d’un barrage à domicile. Tout sauf un détail.
Ces équipes sont actuellement les mieux placées pour prendre place dans le top 6 à l’issue de la 26ème et dernière journée. Mais pour le reste, tout – ou presque – reste ouvert. Si l’on se fie uniquement aux mathématiques, la course à la qualification concerne même Lyon, campé à la 12e place du championnat.
Six équipes pour deux places ?
Puisqu’ils ne disent pas tout sur le rapport de force dans ce Top 14, il n’est pas interdit de resserrer le champ subjectivement. Si le Stade Rochelais (60 pts) et le Racing (57 pts) occupent pour l’instant les deux derniers strapontins synonymes de phases finales, ils restent sous la menace pressante de la Section Paloise (56 pts), de Clermont (56 pts) ainsi que de, dans une moindre mesure, Perpignan (54 pts) et Castres (54 pts). Quatre équipes également candidates au top 8 qualificatif pour la prochaine Champions Cup.
« Ce Top 14 est hyper serré, dur, long, mais le Stade Rochelais est encore en vie à deux journées de la fin », a déclaré l’entraîneur des arrières maritimes Rémi Talès après la poussable victoire de son équipe face à Pau. Pour être encore là au soir de la fin de la phase régulière, il devra négocier les déplacements à Toulouse – une semaine après la finale de la Champions Cup – et la réception du Racing. Des Franciliens sous pression qui devront composer avec un programme tout aussi périlleux entre la réception des Béarnais encore en course et un déplacement à La Rochelle donc.
Ce triangle peut-il sourire aux Palois ? « Il nous reste deux cartouches, dix points sur la table, à nous de prendre le plus de points possible », a déclaré Sébastien Piqueronies, le manager d’une Section qui, après son match en région parisienne, recevra Perpignan. A moins que ce ne soient les Clermontois qui remportent la mise ? Le manager de l’ASM n’en a pas parlé : « Il reste dix points à distribuer. Il va falloir en prendre le plus possible pour assurer ce top 8. » Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y pense pas.