Dans une tribune publiée jeudi sur le site Internet du Grand Continentla tête de liste du Parti socialiste et de Place publique détaille ses propositions afin de « Construire l’Europe de 2030 ». Comme Emmanuel Macron qui estimait que « L’Europe est mortelle » lors de son deuxième discours à la Sorbonne, Raphaël Glucksmann dramatise dans son texte les enjeux de l’élection à venir.
« Il y a des moments dans l’Histoire où le destin des peuples change, des moments qui élèvent les civilisations ou les précipitent dans l’abîme. Nous vivons un de ces moments décisifs en Europe en 2024”affirme-t-il en évoquant « la guerre sur notre continent », « effondrement climatique », « la crise sociale », « le rejet des institutions » ou « la vague d’extrême droite qui déferle sur nos nations ».
Se positionner comme un « réaliste »et pas un « utopique » ou un « idéaliste »Raphaël Glucksmann souhaite dans son programme « assumer la confrontation avec les régimes autoritaires qui traitent nos nations comme des vadrouilles, s’éloigner des énergies fossiles qui nous asservissent, rompre avec la religion du libre-échange qui nous affaiblit et lutter contre l’explosion des inégalités qui fragilise nos démocraties ». « C’est ce qui est réaliste en 2024 »argumente-t-il dans ce long texte programmatique.
Parmi ses plus de 300 propositions, l’eurodéputé, élu pour la première fois en 2019, estime que son « première priorité » est de « donner à l’Europe les moyens de se défendre ». « Que se passerait-il si Donald Trump était élu président des États-Unis le 5 novembre 2024 ? L’Europe se retrouverait seule », envisage-t-il. Il souhaite notamment la mise en place d’un « Fonds de défense de cent milliards d’euros, financé par un nouvel emprunt européen »à l’image de ce qui a été fait lors de la crise sanitaire du Covid-19.
Il prône également un renforcement de la « souveraineté européenne » dans les secteurs industriel, agricole, numérique et de la santé. « Nous mettrons en œuvre une stratégie « Made in Europe » visant à rapatrier la production la plus stratégique sur notre sol et à sécuriser les chaînes d’approvisionnement critiques », promet-il notamment. Sur la transition écologique, il souhaite également prôner « sobriété » qu’il considère comme « un instrument essentiel de souveraineté pour l’Europe » Et « un instrument de justice sociale car il suppose de remettre quelques limites à l’exubérance des puissants ».
Lire aussi |
Quant aux règles de fonctionnement de l’Union européenne, Raphaël Glucksmann réaffirme sa volonté de mettre fin à l’unanimité dans les décisions prises au passage par les Etats. « à la majorité qualifiée au sein du Conseil ». Il souhaite également « renforcer les prérogatives du Parlement européen en lui donnant l’initiative législative et le droit d’augmenter les impôts ».
Après les révélations autour des deux contrôles antidopage positifs de Jannik Sinner, Nick Kyrgios n'a plus lâché le numéro 1…
Vidéo. Après Bayonne-Montpellier : « On aimerait que ça se passe autrement », regrette TiberghienSud-Ouest"On va traîner ce match comme…
Benjamin Labrousse - Éditeur Malgré un double cursus espagnol/communication, j'ai décidé de reprendre mes rêves en main en me tournant…
Les notes du Havre AC - LOSC : Le LOSC et Jonathan David se rassurent avant la réception du Real…
L'affaire des assistants parlementaires européens du Rassemblement national lève le voile sur le fonctionnement d'une organisation distincte entièrement consacrée à…
Avez-vous manqué les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 minutes fait le point pour vous chaque soir.…