L’Iran est secoué par une affaire qui ébranle les plus hauts niveaux de son establishment militaire. Le général Ismail Qaani, commandant de la Force Qods des Gardiens de la révolution, a subi une crise cardiaque lors de son interrogatoire et a été transporté d’urgence à l’hôpital.
Cette révélation intervient dans un contexte explosif où son chef de cabinet est soupçonné d’entretenir des liens avec Israël, l’ennemi juré de la République islamique. Des rumeurs circulent depuis plusieurs semaines sur une possible infiltration israélienne au plus haut niveau du Hezbollah libanais, allié stratégique de l’Iran.
Le site britannique Regard sur le Moyen-Orient rapporte que les Gardiens de la révolution ont lancé une enquête pour comprendre comment Israël a pu pénétrer dans les cercles les plus fermés du Hezbollah, jusqu’au leader historique Hassan Nasrallah. Des sources à Téhéran, proches du Hezbollah, affirment que même Qaani, figure emblématique du régime iranien, est dans le collimateur des enquêteurs.
Pour l’instant, Qaani serait interrogé sur une éventuelle faille de sécurité, et non sur une affaire d’espionnage au profit d’Israël. Cependant, cette affaire soulève de nombreuses questions sur l’intégrité du système de sécurité iranien et les conséquences possibles d’une telle infiltration. L’absence publique de Qaani ces derniers temps avait déjà alimenté les spéculations. Certaines rumeurs allaient même jusqu’à affirmer qu’il aurait été éliminé lors d’une frappe israélienne à Beyrouth, aux côtés du successeur présumé de Nasrallah.