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Psychodrame, fin de cycle et buteur fantôme… Ce qu’il faut savoir sur la Belgique, adversaire des Bleus en huitièmes de finale

A l’image de l’équipe de France qu’ils affrontent lundi, les Diables Rouges n’ont pas réussi à être à la hauteur de leur statut de favoris de leur groupe en terminant à la deuxième place.

France Télévisions – Éditorial Sport

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Les Belges réunis autour de leur sélectionneur Domenico Tedesco après le match nul contre l'Ukraine à l'Euro, le 26 juin 2024. (LLUIS GENE / AFP)

« 4-0 pour la Belgique. » Chez nos voisins, il n’y a pratiquement personne d’autre que le champion de cyclisme Remco Evenepoel qui affiche une telle confiance avant les huitièmes de finale des Diables Rouges face à l’équipe de France à l’Euro, lundi 1er juillet à 18 heures. Les Belges viennent au Merkur Spiel-Arena à Düsseldorf en outsiders, même si les Bleus, comme eux, terminent à une décevante deuxième place de leur groupe. Avant ce nouvel épisode d’une rivalité ravivée par la demi-finale du Mondial 2018 (1-0) et celle renversée par les Français en Ligue des Nations début octobre 2021 (3-2), voici ce qu’il vous faut. à savoir sur la Belgique.

Une ambiance morose autour de la sélection

La scène a été surprenante mercredi, après la qualification des hommes de Domenico Tedesco grâce au nul contre l’Ukraine (0-0). Hués et insultés par leurs propres supporters déçus par une prestation peu convaincante, les Belges ont fait volte-face avant d’arriver au virage sous la conduite de leur capitaine Kevin De Bruyne. La presse nationale ne les a pas épargnés, qualifiant les joueurs de« insipide » Et « sans panache ».

« Je trouve dommage les réactions disproportionnées des supporters et des commentaires. Avoir des discours radicaux… Il faut que ce soit constructif sinon on n’ira nulle part, a longuement commenté l’ex-Parisien Thomas Meunier dans la foulée, touché devant la pressePour moi, l’indifférence crée beaucoup plus de culpabilité que les sifflets. Conduire six heures pour insulter des joueurs, je ne pense pas que ce soit un objectif final qui conviendra à tout le monde. ».

Lukaku, le soulier d’or sans la VAR

Depuis le début de la compétition, le sort est tourné vers Romelu Lukaku. Contrairement à la dernière Coupe du monde où il enchaînait les énormes ratés et condamnait son équipe à une humiliante élimination dès le premier tour, l’avant-centre prêté à Rome par Chelsea cette saison a cette fois eu raison de lui en retrouvant l’arrière du terrain. net trois fois. Mais que ce soit contre la Slovaquie à deux reprises (défaite 0-1) ou contre la Roumanie (victoire 2-0), ses buts ont toujours été refusés, et à juste titre.

Sans cela, il occuperait la tête du classement des buteurs de l’Euro aux côtés de Georges Mikautadze (Géorgie), Ivan Schranz (Slovaquie) et Jamal Musiala (Allemagne). « Nous avons l’équipe pour bien le défendrea estimé jeudi William Saliba. Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de défenseurs qui aiment affronter Lukaku. Il faut être concentré, ne pas se jeter. Nous savons qu’il est fort. Vous ne voulez pas non plus rester trop près de lui. » Il devra néanmoins se montrer prudent avec son compère Dayot Upamecano en charnière, car le meilleur réalisateur de l’histoire de la Belgique (85 buts en 118 matches), n’est pas resté muet quatre matchs de suite depuis six ans.

La fin d’une génération dorée

Exit Eden Hazard, Vincent Kompany et Marouane Fellaini… La sélection belge arrive déjà au bout de son cycle depuis deux tournois. En Allemagne, la génération dorée née dans les années 2010 ne compte plus, parmi les titulaires, que Romelu Lukaku, Kevin De Bruyne et un Jan Vertonghen vieillissant en défense (37 ans). C’est aussi dans ce secteur que la Belgique apparaît la plus fragile. Alors que Thibaut Courtois, longtemps blessé et en mauvais termes avec le sélectionneur, a laissé le but à Koen Casteels, l’arrière-garde composée du Rennais Arthur Theate, de l’ex-Rémois Wout Faes et de Timothy Castagne n’est pas aussi rassurante que celle des Français.

Le Belge Kevin De Bruyne lors du match de l'Euro contre l'Ukraine à Stuttgart, le 26 juin 2024. (TOM WELLER / AFP)

Devant, le renouvellement de l’effectif semble plus abouti avec l’émergence de l’ailier Jérémy Doku (Manchester City) et Loïs Openda (Leipzig). Même si dans le plat pays, on attend surtout les premières minutes de Charles De Ketelaere, vainqueur de la Ligue Europa avec l’Atalanta. Ce dernier ronge son frein avec les Diables Rouges depuis la nomination de Tedesco, qui rechigne à aligner des jeunes malgré un style d’entraînement jugé novateur à 38 ans.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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