psychodrame chez les épéistes français
En conflit depuis de longs mois avec la DTN, les trois têtes d’affiche – Cannone, Borel et Bardenet – avaient claqué la porte de l’Insep. A trois mois des Jeux, et malgré une volonté d’apaisement, les tensions persistent.
Il fallait savoir lire les sourires complices et les yeux levés vers le ciel ; observez ses mains qui jouent du violon ou ses jambes qui tremblent. Il fallait aussi avoir un peu d’imagination pour combler les vides des phrases ou imaginer ce que cachaient ces jokers régulièrement diffusés. Telle était l’ambiance étrange, toute de tension feutrée, de concentration permanente pour ne pas jeter de l’huile sur le feu, ce mardi dans la salle d’armes dédiée au sabre de l’Insep, le vaisseau amiral de la préparation olympique échoué au Bois de Vincennes. . Devant les médias, l’élite de la discipline masculine s’est relayée – Romain Cannone, le champion olympique de Tokyo, Yannick Borel, le vétéran au plastron couvert de médailles, Alexandre Bardenet, l’équipier modèle quand il s’agit de ferraille en équipe – et ceux qui doivent les mener au Graal olympique lors des Jeux de Paris : le DTN Jean-Yves Robin et le nouveau manager des épéistes, Gauthier Grumier, avec des prix XXL. Deux camps…