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PSG – Stade rennais : Une élimination sans débat

Eliminé de la Coupe de France par un Paris Saint-Germain sérieux, le Stade Rennais n’a jamais donné l’impression de pouvoir bousculer son adversaire.

C’est souvent ce qui change la donne lorsqu’une équipe affronte le PSG : si le champion de France en titre veut jouer, cela devient tout de suite beaucoup plus difficile pour son adversaire. Le Paris Saint-Germain d’hier n’a plus grand-chose à voir avec celui du 25 février, où Rennes a profité d’une équipe parisienne apathique dans son stade pour mener l’intégralité de la rencontre avant de repartir sur un nul frustrant. Hier soir en demi-finale de Coupe de France (1-0), il n’y a pas eu de débat.

Dès la première minute, le PSG a mis le pied sur le ballon et c’est en phase défensive que l’on a pu juger de la performance du Stade Rennais, qui n’a su se créer qu’une seule véritable occasion en première mi-temps. , et comptez sur un Steve Mandanda des grandes soirées. « Nous nous sommes heurtés à ceux qui étaient plus forts que nous » répétèrent tour à tour Julien Stéphan, Benjamin Bourigeaud puis Steve Mandanda. Difficile de contredire les trois Rennais, mais difficile aussi de ne pas regretter une triste vérité : pas une minute on n’aurait cru que ce SRFC en retard pouvait recoller au score.

Jamais excitant

« On avait des ballons exploitables, pas toujours bien exploités » a résumé Stéphan, dont l’équipe n’a marqué qu’à deux reprises, ratant une occasion décisive au retour des vestiaires (50e) par Gouiri. L’écart entre les deux équipes était énorme hier, Paris (70% de possession) n’ayant laissé que des contre-attaques à son adversaire qui ne s’est jamais amélioré durant les 90 minutes.

Avant le match retour de Ligue Europa contre Milan, on parlait « glisser dans l’irrationnel » espérer Rennes. Hier soir, comme avant le match, il n’en a jamais été question. Bien en place défensivement, le SRFC a produit une copie vierge pendant 40 minutes, avant de céder à une erreur de placement débouchant sur un contre, et de laisser Kylian Mbappé dans un un contre un rarement indulgent.

Pendant les 50 minutes restantes, le PSG a gardé le contrôle et malgré les changements, Rennes n’a jamais vraiment fait peur à son adversaire. C’est le paradoxe, le Stade rennais est éliminé sur le plus petit des scores à l’extérieur, contre le pire adversaire possible lors du tirage au sort, mais la frustration prédomine plus sur le contenu que sur ce mince écart au tableau d’affichage.

Muselé tout au long du match malgré un «grosse explosion d’énergie» (Bourigeaud), le SRFC sort avec déception, mais sans émotion d’une compétition pourtant importante dans son histoire, et dans sa quête d’Europe. Ce n’est désormais que par le championnat qu’il faudra aller chercher la qualification.

Jeoffro René

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