Gianluigi Donnarumma a encore coûté des buts au PSG mardi soir avec une sortie manquée puis une attitude passive sur coup franc. L’Italien n’arrive pas à corriger ses fautes sur la durée. Jérôme Alonzo pointe du doigt la formation du gardien.
Comment peut-on être l’un des meilleurs gardiens de sa génération, être aussi efficace sur sa ligne, mais commettre autant d’erreurs flagrantes lors des matches importants ? C’est le destin de Gianluigi Donnarumma au PSG depuis son arrivée en 2021. On savait que le gardien italien était moyen dans ses titularisations mais mardi soir il a rappelé que les sorties aériennes n’étaient pas non plus son point fort. Contre Arsenal, il a inscrit le premier but grâce à une tête de Kai Havertz. Puis, sur le deuxième but, il restait planté sur sa ligne sur le tir stoppé de Bukayo Saka.
Un travail insuffisant au PSG ?
Avant même le coup de sifflet final, mardi soir, il a été désigné comme le principal responsable de la défaite parisienne. Dans le domaine aérien et sur coups de pied arrêtés notamment, l’Italien a accumulé les erreurs ces derniers mois. La saison dernière, le PSG a encaissé des buts évitables sur corners face au Barça lors du quart de finale aller de la C1 et contre Dortmund en demi-finale retour. De quoi remettre en question la vraie valeur de Donnarumma. Ancien gardien du club, Jérôme Alonzo estime que l’Italien reste le gardien idéal du PSG. Egalement déficitaire en sorties en début de carrière, Alonzo préconise un plus gros travail à l’entraînement dans ce domaine.
🖊️ Arsenal 2-0 PSG : le conseil de classe
🗨️ Jérôme Alonzo sur Donnarumma : « Pourquoi ce garçon régresse-t-il ? » #EDG pic.twitter.com/ITR24EH0iE
– L’ÉQUIPE de Greg (@lequipedegreg) 2 octobre 2024
» Vous reprenez les émissions après PSG-Barça en mars, le débat sera le même. A l’époque, je vous avais dit « si dans 6-7 mois on ne voit pas de progrès, il faudra se poser des questions sur la qualité réelle du gardien ou sur la façon dont il s’entraîne ». Sur les qualités, je pense qu’il les a : il a un bon jeu de jambes. Sur les supports courts, c’est l’un des meilleurs au monde. Je ne parle même pas de taille. L’esprit ? Apparemment, c’est un guerrier. Il a tout pour être bon partout. Pourquoi ce garçon ne progresse-t-il pas et même ne régresse-t-il pas ? Plus ça va, moins ça va parce qu’il perd confiance. En action, il ne sait pas quand y aller. Il faut travailler le timing. La présence est à travailler. Mais il faut avoir envie de le faire », analysait-il dans L’Equipe de Greg. Des conseils en forme d’avertissement alors que les supporters parisiens perdent patience et que Safonov attend dans l’ombre.
