Après avoir entraîné le LOSC et le Stade Rennais, Vahid Halilhodzic prend les rênes du PSG en 2003, affrontant l’OM à cinq reprises dans sa carrière. Parmi nos collègues deEurosportil se souvient de certains duels au stade Vélodrome. » Quand on jouait au Vélodrome, l’idée n’était pas de donner un avantage psychologique aux Marseillais en début de match. Pour moi, mes joueurs devaient montrer dès le début qu’ils étaient là pour gagner sans se soucier des provocations venant du terrain et des tribunes.“, a-t-il expliqué.
« Il y a 20 ans, c’était plus équilibré »
Le natif de Jablanica estime que la part de l’esprit dans ce type de rencontre est particulièrement importante. » Les rencontres entre Marseille et le PSG ont toujours été tendues. Durant la semaine, on a beaucoup parlé de ce match dans les médias. Cela joue beaucoup sur le plan psychologique. Il y a beaucoup de provocations. »
Pour l’entraîneur de 72 ans, la Classique n’a cependant plus vraiment la même saveur qu’au début des années 2000. » A l’époque, il y avait beaucoup de compétition entre les deux équipes. Désormais, le PSG, avec toutes ses stars, est bien plus fort. Il y a vingt ans, c’était plus équilibré. Sur le terrain, les duels ont été très engagés. C’est pourquoi les victoires d’alors avaient plus de saveur que celles d’aujourd’hui. »
L’ancien international yougoslave a terminé sa tirade par un tacle adressé à son ancien club concernant les résultats sur la scène européenne. » Si j’avais eu le budget dont dispose aujourd’hui le PSG, je serais quintuple champion d’Europe sans aucun problème. Sans aucun problème ! C’est sûr et certain. »