Actualités JVTech PS6 : Sony pourrait battre la concurrence, dans tous les sens du terme
Si l’IA peut ajouter artificiellement des FPS, pourquoi l’IA ne peut-elle pas ralentir l’input lag ?
La fin de l’insupportable input lag sur PlayStation ?
Sony ne semble pas s’arrêter avec la sortie de la PS5 Pro. Maintenant que le matériel de la marque est en bon état, c’est tellement de prendre soin du logiciel.
Un brevet récemment publié par la firme japonaise, qui propose une nouvelle technologie innovante. L’idée est simple : réduire les problèmes de latence dans les jeux vidéo en ligne. Je n’ai même pas besoin de le préciser, mais cette technologie s’appuie sur l’intelligence artificielle, pour prédire les actions des joueurs en temps réel. L’IA pourrait analyser des actions incomplètes, capturé via une caméra ou directement à partir des commandes du contrôleur.
Cela permettrait d’anticiper et d’exécuter les actions des joueurs avant même qu’ils n’aient terminé leurs mouvements. Ce système, appelé « Timed Input/Action Release », vise à remédier aux délais d’exécution qui perturbent souvent l’expérience du joueur en ligne. Si vous êtes fan de FPS et que votre connexion internet est souvent instable, vous savez de quoi je parle.
Sony explique que ce procédé fonctionnerait via un processeur capable de recevoir des données, de deviner la commande voulue par le joueur, et de l’exécuter immédiatement. Ainsi, même en cas de lag du réseau, les commandes seraient perçues comme instantanées, et sans plus de retard d’entrée élevé. Ce genre de stratégie ressemble au Nvidia Reflex, disponible sur PC. Cela pourrait réduire considérablement les frustrations dues aux retards ou aux actions involontaires.
Un brevet reste un brevet
Si les PS5 et PS5 Pro ne sont pas compatibles avec une technologie comme celle-ci, il est possible que le brevet concerne la prochaine itération, la PlayStation 6, attendue à partir de 2027. Pour l’instant, cette technologie semble particulièrement destinée aux titres multijoueurs développés par Sony, mais son intégration dans des jeux tiers reste possible. L’IA est déjà capable de remplir des frames pour améliorer la fluidité des jeux, en augmentant artificiellement le nombre d’images par seconde, sans disposer d’une machine très puissante.
Ce brevet pourrait donc enfin s’attaquer aux connexions trop faibles. Mais, justement, pour l’instant ce n’est qu’un brevet. N’importe quelle entreprise peut en soumettre un, et cela ne garantit pas une sortie officielle imminente. Il faudra attendre un peu avant que ce genre de problème soit définitivement résolu, en tout cas, on a hâte de le voir.