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Provocations à al-Aqsa, la Palestine prête à exploser


Qui a intérêt à une conflagration à Jérusalem, en Cisjordanie et à Gaza en plein Ramadan et à la veille de la Pâque ?

La police israélienne a pris d’assaut la mosquée al-Aqsa de Jérusalem sur la place Al-Aqsa avant l’aube, mercredi 5 avril. Plus de 350 Palestiniens qui s’y trouvaient pour prier ont été arrêtés.

Les explications alambiquées des autorités israéliennes

La police a fait irruption « casser portes et fenêtres », alors que des fidèles s’y étaient rassemblés pour prier la nuit, a raconté à l’AFP Abdelkarim Ikraiem, un Palestinien de 74 ans qui s’y trouvait. Ils étaient équipés de « des bâtons, des armes, des grenades lacrymogènes et des bombes fumigènes » et battre les fidèles, a-t-il affirmé.

La police israélienne, pour sa part, a dénoncé l’action de  » hors la loi «  et D’ « émeutiers » masqué dans la mosquée. « Ces meneurs s’y sont barricadés plusieurs heures après la dernière prière du soir pour porter atteinte à l’ordre public et profaner la mosquée »en chantant « des slogans incitant à la haine et à la violence »a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Une explication si alambiquée que les autorités israéliennes sont allées jusqu’à diffuser une vidéo montrant des explosions qui ressemblent à des feux d’artifice tirés depuis l’intérieur du lieu de culte. Dans les images, il y a aussi des silhouettes qui lancent des pierres. Dans d’autres vidéos, des agents anti-émeute semblent avancer avec des boucliers de batteries de feux d’artifice qui jonchent le sol, et on voit des policiers évacuer au moins cinq personnes les mains menottées derrière le dos.

À l’intérieur de l’enceinte, seuls les musulmans sont autorisés à prier

Le Croissant-Rouge a déclaré que 12 Palestiniens avaient été blessés lors du raid, notamment par des balles en caoutchouc et des coups, lors d’affrontements avec la police. L’association médicale de Palestine a dénoncé le fait que les forces israéliennes avaient empêché ses médecins d’atteindre la zone.

« Dans la cour à l’est du complexe, la police a tiré des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes, c’était une scène que je ne peux pas décrire »Fahmi Abbas, un fidèle de la mosquée, a déclaré à Reuters. « Puis ils ont fait irruption et ont commencé à battre tout le monde. Ils ont arrêté des gens et ont fait face aux jeunes hommes tout en continuant à les battre. »

Immédiatement après, depuis la bande de Gaza, le Hamas a appelé les Palestiniens « se rendre en masse à la mosquée al-Aqsa pour la défendre »dénoncer un « délit sans précédent » forces israéliennes.

De nombreuses restrictions israéliennes à l’accès des fidèles musulmans au site

Des roquettes ont été tirées dans la nuit vers le territoire israélien entraînant une riposte de l’armée israélienne. Si, mercredi matin, le calme était revenu sur le site, les forces israéliennes continuaient de filtrer les entrées. Mais des visiteurs juifs escortés par la police ont brièvement parcouru l’esplanade.

En vertu de l’arrangement de statu quo de longue date régissant ce lieu saint (qui se trouve dans la partie orientale et occupée de la ville), qu’Israël est censé maintenir, les non-musulmans peuvent le visiter, mais seuls les musulmans sont autorisés à prier dans la mosquée.

Cependant, les visiteurs juifs, la plupart du temps des colons, vont de plus en plus prier plus ou moins ouvertement sur le site au mépris de ces règles. Les vastes restrictions imposées par Israël à l’accès des fidèles musulmans au site ont conduit à plusieurs reprises à des manifestations et à des flambées de violence ces dernières années.

En 2021, des affrontements ont ainsi contribué à déclencher une guerre de dix jours avec Gaza. C’est aussi sur cette même esplanade des Mosquées qu’Ariel Sharon, en 2000, avait fait son ultime provocation menant à la seconde Intifada, dite al-Aqsa.

Des « lignes rouges » dénoncées par l’Autorité palestinienne

Les événements de mercredi pourraient mener à la même chose. Car les territoires palestiniens restent sous tension après les raids meurtriers de l’armée israélienne à Jénine et Naplouse, notamment, et ceux des colons dans le village de Huwara, au nord de Jérusalem.

Le gouvernement israélien, dirigé par Binyamin Netanyahu, est dominé par deux personnalités d’extrême droite, Bezalel Smotrich, ministre des Finances, qui vit dans une colonie, et Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité intérieure. Ce dernier a, entre autres, la police sous ses ordres et vient de négocier la mise sous son contrôle d’une future Garde nationale.

Accusant les déplacés d’avoir agi en vue de « blesser et assassiner des policiers et blesser des citoyens israéliens »Ben Gvir a félicité la police pour « son action rapide et déterminée ». Il a appelé à une réponse ferme d’Israël et a appelé à une réunion du cabinet de sécurité.

« Les roquettes du Hamas nécessitent plus que de faire exploser des dunes et des sites vides. Il est temps d’arracher des têtes à Gaza. Nous ne devons pas nous écarter d’une équation qui nécessite une réponse sérieuse pour chaque fusée »a-t-il lancé dans un tweet.

Ce même gouvernement israélien est en mauvaise posture. Depuis plus de trois mois, son projet de réforme judiciaire visant à priver la Cour suprême de tout pouvoir reste contesté dans tout le pays. Des protestations massives ont abouti à un  » casser « comme Netanyahu l’avait annoncé, et des négociations avec les différents partis à la Knesset.

Mais cette réforme fait partie des fondements mêmes de la coalition au pouvoir. Celle-ci, majoritaire au Parlement israélien, entend promulguer ses lois sans contre-pouvoir – la Cour suprême –, et notamment légaliser l’annexion des territoires palestiniens.

Une révolte dans ces territoires permettrait à nouveau à Benyamin Netanyahou et à ses ministres se réclamant de la suprématie juive de se maintenir au pouvoir en agitant le drapeau de la sécurité et celui de la survie d’Israël. Dans cette optique, toutes les manipulations sont possibles.

La direction de l’Autorité palestinienne a averti que le passage par Israël de « lignes rouges » sur les lieux saints risquait de provoquer une  » détruire « . Pour sa part, la Ligue arabe a déclaré que le « approches extrémistes » d’Israël conduirait à des affrontements plus larges avec les Palestiniens s’ils n’étaient pas arrêtés.


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Cammile Bussière

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