En 2025, de nouvelles taxes attendent les propriétaires, notamment sur les logements vacants et les meublés de tourisme. Découvrez les réformes fiscales qui pourraient augmenter vos coûts.
Le projet de loi de finances pour 2025 réserve bien des (mauvaises) surprises aux propriétaires fonciers… Et si rien n’a encore été voté, plusieurs réformes sont actuellement en discussion. On envisage notamment le retour de certaines taxes, l’augmentation de certaines taxes… Bref, il faudra payer, en 2025. Voici à quoi ressemble pour le moment la future facture fiscale des propriétaires.
Propriétaires : les taxes qui vous attendent en 2025
Les propriétaires devraient être confrontés à plusieurs nouveautés fiscales en 2025. Tout d’abord, la loi de finances 2025 entend modifier les règles des logements meublés non professionnels (LMNP), et pourrait augmenter la fiscalité des plus-values de revente. Le projet de loi prévoit notamment de réintégrer les amortissements dans le calcul de ces plus-values, ce qui augmenterait donc la fiscalité.
Autre point important du projet : la suppression de la niche fiscale Airbnb. Cette mesure vise à freiner la croissance des locations meublées touristiques dans les zones tendues, où l’offre locative devient insuffisante pour les particuliers. Ces deux réformes ciblent particulièrement les investisseurs immobiliers et les propriétaires de résidences secondaires. Et une autre taxe viendra peut-être encore alourdir leur facture : la taxe sur les logements vacants, qui s’étendra à un nombre croissant de communes en 2025. Un autre débat fait rage en marge des discussions autour de la Loi de Finances : la taxe d’habitation, supprimée en 2023pourrait-elle revenir ?
Impôts 2025 : la taxe d’habitation pourrait-elle revenir ?
Puisque le gouvernement cherche à combler le déficit du pays par tous les moyens, il ne serait pas surprenant que les anciens impôts sont remis sur le tapis fiscal... En 2023, la suppression de la taxe d’habitation pour la majorité des ménages (uniquement les propriétaires de résidence secondaire il faut maintenant le payer) a soulagé de nombreux ménages d’un fardeau financier important !
Mais cette suppression coûte également près de 20 milliards d’euros par an à l’État. Pour certains, il faut le rétablir, pour renflouer les caisses des collectivités locales qui peinent à équilibrer leurs budgets. « Je suis désolé, mais s’il faut recréer une taxe, c’est celle-là« , a clamé Jean-François Copé (Les Républicains) au micro de LCI dimanche 13 octobre.
Taxe sur les logements vacants : qui doit la payer en 2025 ?
Si vous êtes propriétaire d’un logement vacant dans une zone tenduevous serez également redevable, en 2025, de la taxe sur les logements vacants (TLV), toujours en vigueur. Cette taxe s’applique aux biens immobiliers inoccupés depuis plus d’un an dans les zones où la demande locative est forte. Jusqu’à récemment, seules les grandes villes étaient concernées (environ 1000 communes l’appliquaient selon l’UFC Que Choisir) : mais à partir de 2025 les règles vont changer !
La TLV sera désormais applicable à presque 3 700 communessoit trois fois plus de propriétaires. Son taux est calculé sur la base de la valeur locative cadastrale du logement : à 17 % la première année, puis à 34 % les années suivantes. Et il n’y a pas moyen d’y échapper : depuis cette année, les propriétaires ont l’obligation de rempliren plus de leur déclaration de revenus, une déclaration annuelle obligatoire des biens immobiliers qui permet au fisc de mieux taxer chaque cas.