Le Hamas a indiqué dans la matinée du samedi 27 avril 2024 avoir reçu une contre-proposition israélienne pour une trêve dans les combats à Gaza et la libération des otages.
Le mouvement islamiste palestinien n’a pas souhaité donner de réponse, préférant » étudier « l’option proposée par l’État hébreu.
Le Hamas a indiqué dans un communiqué du 13 avril qu’il avait soumis sa réponse aux médiateurs égyptiens et qatariens sur un projet de trêve avec Israël dans la bande de Gaza, insistant sur un cessez-le-feu permanent.
Sans rejeter explicitement le contenu du projet de trêve, le Hamas a réaffirmé son « exigences »soit « un cessez-le-feu permanent »le retrait de l’armée israélienne « de toute la bande de Gaza », « le retour des personnes déplacées dans leurs zones et lieux de résidence »Et « intensification de l’entrée de l’aide humanitaire ».
Tsahal prêt à l’offensive
En attendant la réponse du Hamas, Israël s’apprête à lancer une offensive terrestre dans la ville surpeuplée de Rafah, limitrophe de l’Égypte au sud de la bande de Gaza, que le Premier ministre Benjamin Netanyahu considère comme le dernier bastion majeur du mouvement islamiste palestinien.
De nombreuses capitales et organisations humanitaires craignent un bain de sang dans cette ville devenue refuge pour près d’un million et demi de Palestiniens, dont beaucoup entassés dans des camps de tentes, sans eau ni électricité, où ils commencent à souffrir de la chaleur après avoir enduré le froid de l’hiver.
Une délégation égyptienne en Israël
Une délégation égyptienne, l’un des trois pays médiateurs avec le Qatar et les Etats-Unis, est arrivée vendredi en Israël pour tenter de relancer les négociations sur une trêve à Gaza.
Les médiateurs espèrent discuter d’un « cadre global pour un cessez-le-feu » dans l’enclave palestinienne, selon des médias égyptiens proches des renseignements Actualités Al-Qaheraqui cite un haut responsable égyptien.
Selon les médias israéliens, la délégation devrait tenter de relancer les négociations au point mort et plaider en faveur d’un accord de trêve impliquant la libération des « dizaines » otages détenus à Gaza.
Deux morts dans un groupe libanais allié au Hamas
Un groupe islamiste libanais proche du Hamas palestinien a déclaré que deux de ses dirigeants avaient été tués vendredi lors d’une frappe israélienne dans l’est du Liban.
L’armée israélienne a annoncé plus tôt que son armée de l’air avait « a frappé et éliminé Mosab Khalaf dans la région de Meidoun au Liban, un terroriste de haut rang de l’organisation terroriste Jamaa Islamiya qui avait planifié un grand nombre d’attaques terroristes contre Israël ».
Dans un communiqué, la Jamaa Islamiya a annoncé la mort de Mosab Khalaf et Bilal Mohamed Khalaf dans la frappe israélienne, qui intervient alors que les violences entre le puissant Hezbollah libanais pro-iranien et Israël se sont intensifiées ces derniers jours.
L’armée israélienne, qui n’a pas mentionné le deuxième homme tué, a indiqué dans son communiqué que « Le terroriste Mosab Khalaf a coopéré avec la branche de l’organisation terroriste Hamas au Liban, coordonnant et menant des attaques terroristes contre Israël ».
En réponse à cette attaque » lâche « Le Hezbollah a déclaré avoir lancé « des dizaines de roquettes de type Katioucha » sur deux sites militaires dans le nord d’Israël.
Israël manque de preuves contre l’UNRWA
L’ONU a annoncé vendredi avoir classé ou suspendu cinq dossiers sur 19 visant des employés de son agence pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) accusés par Israël d’être impliqués dans les sanglants attentats du Hamas le 7 octobre.
Ces accusations ont plongé l’UNRWA dans la tourmente et provoqué une baisse de ses financements, au moment où la bande de Gaza, assiégée et bombardée par Israël, est confrontée à un désastre humanitaire, avec notamment des risques de famine à grande échelle.
Le Bureau des services de contrôle interne (OIOS) « a enquêté sur 19 membres du personnel de l’UNRWA », les 12 premiers accusés par Israël en janvier et dont les contrats ont été résiliés. « terminé » ainsi que sept autres ayant été signalés par la suite, a annoncé le bureau du porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Sur les 12 premiers, « l’affaire a été classée car Israël n’a fourni aucune preuve pour étayer les accusations portées contre l’employé »et trois autres étaient « suspendu car les informations fournies par Israël n’étaient pas suffisantes pour permettre au BSCI de mener une enquête »a-t-il déclaré dans un communiqué.
Concernant les sept nouveaux cas, l’un d’eux a également été « suspendu dans l’attente de preuves supplémentaires »selon le bureau du porte-parole.
Au total, 14 salariés font donc toujours l’objet d’une enquête.