Propos racistes de Melvyn Jaminet : « Un message destiné à des amis qui, comme lui, ont reçu un coup dans le nez ! » La défense avance ses arguments
Le latéral toulonnais est sous le feu des critiques après qu’une vidéo tournée le 6 juillet à Mendoza, après la victoire des Bleus contre l’Argentine, a été diffusée sur les réseaux sociaux.
Quel avenir sportif pour Melvyn Jaminet ? Le latéral du XV de France traverse lui aussi une période de turbulences, suite à la diffusion d’une vidéo sur le réseau social Instagram, dans laquelle on le voit et on l’entend tenir des propos racistes.
Licencié du XV de France – avec qui il disputait la tournée estivale en Argentine –, « visé par une enquête du parquet de Paris pour menaces de mort en raison de ses origines », le latéral doit être reçu par Bernard Lemaître, président de Toulon (son club), ce vendredi 19 juillet. Le RCT, comme la Fédération française, qui a également ouvert une enquête disciplinaire interne.
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Face à cette situation, la défense du joueur prend la parole, avec Midi Olympique. Carlo Alberto Brusa est désormais l’avocat de Melvyn Jaminet, après avoir, par le passé, notamment défendu les intérêts de Didier Deschamps, Franck Ribéry et Zinedine Zidane. « J’ai en ma possession des déclarations de témoins : ces écrits précisent que le message, anodin je l’avoue, de Melvyn Jaminet était destiné à un groupe d’amis qui, comme lui, avaient un coup dans le nez » avance-t-il.
Il poursuit : « Le joueur échangeait des messages avec ses amis, qui le taquinaient sur le fait que sa mère lui avait interdit de faire la fête. Quand Melvyn disait : ‘Le premier Arabe que je rencontre, je le frappe avec mon casque’, il s’agissait donc d’un message privé destiné à son ami, qui le taquinait car la mère de Melvyn ne voulait pas qu’il aille en boîte de nuit. L’ami en question est d’origine maghrébine et m’a d’ailleurs fourni une attestation : il lui assure que c’est leur moyen de communication. Je vais donc envoyer ces courriers au RC Toulon, au procureur de la République et à la Fédération. Évidemment, ce genre de remarque anodine sortie de son contexte était catastrophique. »
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Et Maître Carlo Alberto Brusa de conclure : « Tous ses amis disent que Melvyn a des amis noirs, arabes ou musulmans. Il n’y a pas une once de racisme dans l’esprit de Melvyn. S’il y avait une once de racisme chez mon client, les langues se seraient naturellement déliées sur le sujet, depuis le scandale. »
